3 questions à

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François Custers, organisateur du Brussels Podcast Festival

Pourquoi organiser, à l’Atelier 210, un festival public de podcasts, genre a priori destiné à l’écoute solitaire ?

Ce festival entend apporter une véritable plus-value à l’écoute individuelle. Certaines sessions sont présentées, par exemple par le directeur d’Arte Radio. Nous proposons également des podcasts de différents pays, sous- titrés sur écran. Mais aussi des formules originales, tel qu’un podcast sur la bière accompagné d’une dégustation, un autre consacré à l’alimentation accompagné d’un repas, en partenariat avec un restaurant congolais de Matonge.

Du son et des images, donc ?

Oui, mais pas seulement. Nous proposons aussi les Blow Out Sessions que nous faisons depuis trois ans, des écoutes dans le noir complet. Et puis le podcast peut aussi prendre des routes qui croisent concert radiophonique et récit, où les festivaliers portent des casques sans fil. Sans oublier ” Les chemins de désir”, sans doute l’un des meilleurs podcasts de 2019.

L’avenir de la radio passe-t-il par le podcast ?

Le podcast est vu à la fois comme un sauveur et comme un danger pour la radio-même. Or, c’est un format qui connaît un renouveau. La création radio se fait depuis toujours : avant, il s’agissait d’un genre de niche, qui maintenant, est énormément écouté. Peut-être parce que les gens ont envie de formats audio qui évitent le super rapide et le ” piège à clics “. C’est un véritable espoir pour le journalisme et pour les auditeurs-spectateurs.

Du 28 février au 1er mars, www.atelier210. be

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