3 questions à

Willy Dory, responsable de l’Orangerie, centre d’art contemporain à Bastogne

Comment est née l’Orangerie ?

A la fin des années 1990, un bâtiment moderne de la Région wallonne restait sans usage : l’ASBL que je présidais a demandé à l’occuper pour y présenter de l’art contemporain. Entre 2000 et 2010, nous avons travaillé avec le centre culturel de Bastogne. Puis, nous sommes devenus autonomes. Nous sommes une association indépendante avec 150 expos à notre actif.

Présenter du contemporain dans une petite ville wallonne, c’est un défi ?

Notre objectif est de faire de la diffusion d’art contemporain en milieu rural et semi-urbain dans la province de Luxembourg et ce que nous appelons ” la Grande région ” . De la sensibilisation avec toutes sortes d’activités : des visites guidées, des soirées à thème et, désormais, plus ou moins cinq expos par an. Le nombre d’expos a sensiblement diminué parce que nous voulons qu’elles ne soient pas trop limitées dans le temps et dans un esprit de collaboration avec d’autres centres, comme La Hesse à Vielsam ou le CACLB à Montauban-Buzenol. Ou même des lieux en Flandre ou au Grand-Duché.

Parlez-nous des deux nouvelles expos…

Dès le 8 septembre, nous installons dans le jardin d’un couvent, rue de la Gare à Bastogne, 16 sculptures-girouettes. ” Signe, forme et surface “, la seconde expo, présente à l’Orangerie le travail du Néerlandais Thé van Bergen et d’un jeune Luxembourgeois, Roland Quetsch, à partir du 14 septembre.

www.lorangerie-bastogne.be

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