3 questions à

© Ph. Cornet

Herb Cells, illustrateur bruxellois ayant conçu l’affiche du Marni Jazz (du 4 au 14 septembre)

Votre technique est particulière puisque vous peignez au café et à l’encre de Chine…

C’est parti d’une tache de café sur une feuille lorsque j’étais étudiant au Ritcs, école d’art bruxelloise. Un cours nous encourageait à explorer des techniques non habituelles. Donc, j’ai essayé de peindre au café, mais aussi fort et imbuvable que je le faisais, cela restait un peu faible sur le papier (rires). J’ai donc combiné cela avec de l’encre de Chine dans une sorte de principe d’aquarelle : c’est un rien artisanal et il faut déterminer à l’avance les zones que l’on veut nettes, restant sèches, et celles qui doivent être floues, plus humides. Le résultat est mi-maîtrisé, mi-surprise.

Votre affiche pour le Marni utilise, comme toujours, des flous mais aussi et des déformations, sur le même sujet : les musiciens…

Oui, sur le thème de cette édition du Marni, la guitare, j’ai peint un instrumentiste avec une perspective de ” fish-eye “, le personnage étant dans une tenue vestimentaire demi-chic.

Vous exposez votre travail sous le titre “Jazzpresso Ristretto” au Stavelot Jazz les 8 et 9 novembre…

Oui, dans le beau cadre prestigieux de l’abbaye de Stavelot, je présenterai une vingtaine de créations, dont deux nouvelles, toujours sur le même papier Arches, ni trop lisse ni trop rude. Cela fait une vingtaine d’années que je pratique et j’en suis à ma huitième série avec cette technique. Peut-être y aura-t-il un moment où je voudrai changer de sujet et de direction, mais là, je reste dans le périmètre des musiciens.

www.instagram.com/herbcellsgraphikz

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