3 questions à Pierre-Olivier Rollin

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directeur du BPS22 de Charleroi

Ces 16 et 17 mars, vous proposez, au BPS 22, la troisième édition de ” Papier Carbone “. De quoi s’agit-il ?

D’un salon qui expose des artistes travaillant sur des modèles de travaux papiers, d’imprimés, de stickers, de livres ou de performances éditoriales dont le mode de présentation, a priori, ne correspond pas aux arts plastiques. C’est l’initiative tenue au BPS 22 sur 1.500 m2 d’un collectif baptisé ” 6001 is the new 1060 “, des gens qui ont migré de Saint-Gilles à Charleroi. Ils développent tout un travail passant par ce salon de deux jours qui se tient en collaboration avec le FabLab (un atelier de fabrication numérique, Ndlr), émanation de la ville de Charleroi.

La culture, premier vecteur du redéploiement carolo ?

Le bourgmestre a imaginé un plan en trois temps pour Charleroi, dont le premier pas est la culture. Il a compris que pendant les années difficiles de la ville, il n’y avait guère que les institutions culturelles qui donnaient une image positive de la cité. D’où un effort pour le refinancement de la culture, qui sera suivi d’un redéploiement urbanistique.

Charleroi attire plus les visiteurs extérieurs qu’il y a 10 ou 15 ans ?

Oui, je le pense même si pendant cette période, Bruxelles a vraiment multiplié son offre culturelle. D’où la nécessité de se distinguer via des propositions fortes et personnelles, singulières. On ne doit pas crier victoire mais en étant exigeant au BPS 22, on a aussi gagné un public local que l’on n’avait pas il y a une quinzaine d’années.

www.bps22. be

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