3 questions à Nyllo Canela,

© PH.C

percussionniste

Vous êtes musicien, Brésilien et habitez à Mons. Mais encore ?

Je suis né en 1980, ai grandi dans une ville proche de São Paulo avec plage et samba. Je suis arrivé en 2012 en Belgique pour des raisons amoureuses : je suis marié à une Montoise et nous sommes parents d’un jeune garçon. Même si la Belgique ne possède pas de ” musique propre “, il y a dans ce pays, un nombre important de bons musiciens, cela offre un environnement très riche.

Vous êtes venu avec, dans

vos bagages, une collection d’instruments de percussion. Vous en avez aujourd’hui environ 1.000…

Oui, cela va du tamburica, sorte de porte-manteau de percussions, à cette mâchoire d’âne qui vient du Pérou et qu’on racle avec un stick pour obtenir du son, en passant par un collier d’ongles de chèvres en provenance de Bolivie…

On peut vous voir régulièrement en concert en Belgique dans une demi-douzaine de projets mais aussi dans votre aventure solo, A Silva !

Je joue dans des formations extrêmement différentes. Avec le chanteur Ivan Tirtiaux, avec Jawhar et son projet d’electro chaâbi Yallah Bye, avec le Brésilien de Bruxelles Renato Baccarat ou encore dans l’Ensemble Tempus, qui revisite le répertoire baroque, notamment celui de Purcell. Et puis il y a mon bébé, A Silva, une ” sambathèque ” live où je mélange les programmations électroniques et mes percussions. Pendant l’année, on peut me voir en solo ou dans les différents groupes auxquels je participe deux à trois fois par semaine.

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