3. questions à Mathilde Renault

© PH. CORNET

Vous avez 31 ans et déjà quatre albums à votre actif. “Lucky Number” est votre travail le plus dépouillé…

J’ai eu envie de créer un disque qui permette de prendre du recul sur ce monde agité, passant de manière incessante d’une chose à l’autre sans souffler. Dépouiller les neuf chansons donne l’occasion de capter davantage les sentiments, les émotions, d’entendre les résonances du piano et de mon chant solo. D’être une antenne.

Il a été en grande partie conçu dans la maison de vos parents, pas loin de Spa, pourquoi ?

Un peu par hasard, en m’installant dans le coin studio de mon père, face à la campagne et à la forêt, j’ai trouvé un lieu extraordinaire de quiétude dont on n’a plus envie de partir. Au départ, mon père pianiste et compositeur, Jean-Christophe Renault, n’était pas prévu dans l’album et puis il s’y est tout naturellement immiscé, écrivant une partie des musiques comme des textes, que j’ai parfois modifiés pour qu’ils sonnent comme des chansons.

Votre musique évoque Agnes Obel voire Björk, possède une évidente évocation cinématographique. Prémices de musiques de films à venir ?

Le fait d’avoir étudié l’image à l’INSAS (école de cinéma bruxelloise) fait toujours sens et mon plus grand rêves reste de faire de la musique de film. J’ai fait celle d’une fiction radio de Pascale Tison sur les cerfs, et là, il est question d’une chorégraphie française.

CD Lucky Number distribué par cod&s, en concert le 24 janvier au Botanique, le 26 à Liège et le 9 février à Andenne, https : //www.facebook.com/mathilderenaultofficial/

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