3 questions à Marie du Chastel

© PH. CORNET

programmatrice du KIKK Festival

Que propose le festival digital installé dans une vingtaine de lieux au coeur de Namur ?

On s’intéresse aux ” creative coding “, aux industries digitales créatives qui se développpent hors des schémas classiques. Par exemple, ces lieux collaboratifs où les gens peuvent partager des machines très chères à l’achat comme du matériel 3D sophistiqué, et les utiliser pour créer leur propre produit. A Namur, le coeur du festival s’installe sous un chapiteau de la place d’Armes, où une quarantaine de start-up seront présentes. Celles fabriquant par exemple un vélo électrique design ou encore cette application belge qui utilise des capteurs sur le corps et fournit une bande son adaptée au mouvement. Une réponse au biorythme en temps réel.

Le KIKK combine le pointu et le grand public !

Oui, parce que l’événement qui devrait attirer à peu près 25.000 personnes pour cette huitième édition passe aussi par le volet KIKK in Town qui propose des expos en ville. Avec des oeuvres d’art comme cette structure de 22 mètres de long et 4 de large, dans la cathédrale de Namur, qui y crée une sorte de rivière interactive. Ou alors cette installation ” Timid Wilderness” à l’école Notre-Dame, où fleurs et plantes réagissent au bruit, ce qui plaît beaucoup aux enfants.

Pourquoi Namur plutôt que Bruxelles ?

Les deux entrepreneurs à l’origine de l’initiative sont Namurois et désiraient rester dans leur cadre urbain. D’autant qu’ici, tout peut se faire au centre-ville à pied, ce qui aurait été beaucoup plus compliqué à Bruxelles.

Du 1er au 4 novembre à Namur, entrée gratuite sauf conférences et workshops, www.kikk.be

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