3 questions à Jérôme Mardaga/Jeronimo

© Ph.Co

pour son projet électronique Thamel

Vous sortez un troisième album de Thamel titré ” .612 “. De quoi s’agit-il?

Trois albums en trois ans, cela veut dire l’apprentissage d’une musique nouvelle, d’autres façons de rêver les sons et de les produire. Il y avait sans doute un peu de frustration par rapport aux formats pop/rock, compliqués par nature parce que très longs à réaliser. La musique électronique ne répond pas aux mêmes règles. Ce qui fait que . 612 se retrouve diffusé aux Etats-Unis, en download ou par vinyle posté depuis chez moi, en province de Liège, vers l’Amérique, au grand dam de ma postière ( sourire).

Vous travaillez en synthé modulaire, mais encore?

Techniquement, le modulaire est un petit orchestre qui tient tout entier dans une valise. Les premiers modèles de synthés modulaires n’avaient pas de clavier: ces machines fonctionnent avec une architecture fixe, pré-câblée. C’est une sorte de Lego avec des câbles qui fait des sons, sans avoir besoin d’un clavier.

Votre musique est formidablement cinématographique: pourrait-elle avoir le sort du ” Tubular Bells ” de Mike Oldfield devenu gigantesque hit mondial quand le film ” L’exorciste ” l’a inclue dans sa bande-son?

Ah ah, je ne crois pas, je n’ai pas ça en tête. Ceci dit, une série m’a récemment contacté pour discuter d’une éventuelle musique. On verra bien… Au fond, en dehors de cela, l’enjeu est de constater que le travail finit toujours par payer. Sur la longueur.

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