3 questions à Jérôme Klein, pianiste et compositeur

© PH. CORNET

Français né en 1985, ayant grandi au grand-duché de Luxembourg, vous avez étudié aux deux conservatoires de Bruxelles…

J’ai habité 10 années à Bruxelles, et ai passé un master en… batterie. L’occasion de rencontrer des étudiants dans les conservatoires francophone et flamand d’une ville qui attire des musiciens venus de toute l’Europe. Ceci dit, le Luxembourg s’est pas mal ouvert à la culture depuis une bonne décennie mais vivre dans un si petit pays – j’y suis retourné il y a environ cinq ans – oblige de toute façon à aller vers l’étranger.

Vous avez composé un premier album avec le quatuor Klein, “Sonder” (Cristal Records), qui navigue entre un jazz éclaté dans l’impro et la pop sophistiquée…

Les claviers et la voix – une première pour moi sur trois titres en anglais – s’y combinent avec l’instrumentation de mes trois collègues, qui comprend batterie, vibraphone, basse, d’autres claviers, des programmations et du sound design. J’avais décidé de ne pas choisir un style précis. Je préférais qu’on se laisse aller au meilleur et à l’instant. Pas mal de moments ont été enregistrés live en studio, au Grand-Duché.

Comment Klein, groupe musicalement atypique, envisage-t-il un parcours, une carrière?

On a déjà effectué des périples lointains, en Inde, au Canada ou en Corée. Mais jusqu’ici, l’essentiel de nos concerts se sont passés en Allemagne et en France. On n’a joué qu’une seule fois en Belgique mais j’espère que cela changera dans les prochains mois…

En concert le 30 mars à Luxembourg, www.jeromekleinmusic.com

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