3 questions à Jean-Louis Hennart,

© PH.CORNET

patron du piano-bar L’Archiduc au centre de Bruxelles

Rappelez-nous l’origine de L’Archiduc.

C’est un bar ouvert en 1937, que j’ai repris en 1985 avec mon épouse Nathalie Dufour. Il avait été une bodega, un endroit où les gens qui fréquentaient la Bourse toute proche pouvaient donner rendez-vous à leur secrétaire de manière discrète puisque les vitres étaient opaques. A partir de 1953, il a été géré par le jazzman Stan Brenders – objet du récent film ” Manneken Swing “- décédé en 1969 mais dont la veuve est restée aux commandes du bar jusque peu de temps avant notre reprise.

Quelques anecdotes à son sujet ?

En 1956, Barbara a joué sur le piano August Förster toujours là. Et c’est à l’Archiduc qu’elle a rencontré Jacques Brel. Plus récemment, on a accueilli Lady Gaga et Tony Bennett. Elle voulait y faire écouter en soirée privée le disque qu’ils avaient enregistré ensemble.

Le week-end, vous organisez des concerts, principalement jazz. Mais encore ?

C’est un genre musical qui convient parfaitement à l’espace, au son, aux murs qui peuvent accueillir 75 personnes assises. Là, j’ai programmé une série de concerts de pianistes solos le dimanche, comme ceux d’Eve Beuvens. Mais les autres jours, L’Archiduc accueillent d’autres humeurs. Je pense au jeudi 29 août avec un groupe très très funk de Berlin ou au 4 septembre lorsque une fanfare juive new-yorkaise débarquera chez nous. Indépendamment des concerts, on ouvre tous les jours à partir de 16 heures et ce jusque trois, quatre ou cinq heures du matin.

L’Archiduc, 6 rue Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles, www.facebook.com/archiduc/

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