3 questions à Guillaume Vierset,

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leader d’Harvest Group

Votre second album de folk-jazz flirte avec le Grand-Ouest américain…

J’ai effectué un voyage d’un mois sur toute la côte Ouest, découvrant entre autres le côté sauvage de Big Sur, empruntant la Nacimiento Road (qui donne son titre au disque d’Igloo Records) en principe réservée à l’armée. De là, on voit toutes les étendues, on est au-dessus des nuages. Et notre musique me fait penser à cela. Elle a un côté très américain aussi dans la guitare, l’harmonie ou la manière de jouer.

Vous êtes éclectique : guitariste de Typh Barrow, vous avez vos propres projets mais plutôt jazz. D’où vient le folk ?

Il y a cinq ou six ans, suite à un héritage, j’ai reçu plusieurs centaines de vinyles. J’ai donc commencé à écouter plein de choses que je ne connaissais pas. J’ai découvert Nick Drake et suis tombé amoureux de l’ambiance de ces disques-là ainsi que de la couleur très particulière des arrangements simples, incluant le violoncelle. Qui est aussi présent dans Harvest Group dont le nom s’inspire du Harvest de Neil Young. Sans oublier l’influence d’auteurs-compositeurs actuels comme Bon Iver ou Sam Amidon.

Où se trouve donc le jazz dans Harvest Group ?

Le côté jazz est omniprésent dans l’improvisation. Et puis, en live, la musique s’ouvre, prend d’autres dimensions. Les gens pourront découvrir les cinq musiciens, moi inclus, le son très boisé de la guitare, le violoncelle, la contrebasse. Avec l’intention d’incorporer en 2019 une forme de nostalgie : en concert, cela peut être surprenant.

Le 5 juin au Senghor à Bruxelles, le 6 au Salon de Silly, le 7 au Reflektor de Liège. www.guillaumevierset.com

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