3 questions à Bruno Verbrugge,

© PG

gérant de la galerie Champaka

Quelle est la spécificité de votre galerie qui expose de la BD ?

Nous avons le plaisir d’à la fois montrer au public des créations BD et de vendre des planches originales de dessinateurs, chacun étant exposé durant trois à quatre semaines.

Comment le travail sur support numérique affecte-t-il le marché des planches originales ?

Je crois que les auteurs, même les grands, sont conscients de l’importance de la vente des planches originales, qui peuvent parfois constituer un apport financier supérieur aux ventes d’albums. Ils savent aussi que les acheteurs sont d’abord intéressés par le dessin à la main, par exemple à l’encre de Chine, plutôt que par les tirages d’après palette graphique. A l’oeil nu, il peut y avoir un doute mais quand on y regarde de plus près, on voit qu’une une planche d’origine digitale est pixélisée. Donc elle intéresse moins…

Vous exposez Mike Deodato Jr., dessinateur brésilien de super- héros qui a la particularité d’avoir beaucoup travaillé pour Marvel.

Nous sommes généralement davantage dans une tradition de ligne claire mais les originaux de Deodato sont tellement spectaculaires que nous avons décidé de les proposer au public. Oui, il a beaucoup travaillé pour la série Dark Avengers, Hulk et d’autres choses comme le raton laveur des Gardiens de la Galaxie, ce qui nous permet d’avoir des planches liées à différents univers. De Deodato, nous vendons des planches relativement bon marché – de 350 à 400 euros – mais cela peut grimper jusqu’à 3.200 euros. Les voir en vrai est assez bluffant…

Jusqu’au 26 septembre, www.galeriechampaka.com

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