3 questions à Antoine Pierre

© PH. cornet

batteur et compositeur

Antoine Pierre batteur et compositeur

Vous tournez actuellement avec votre groupe jazz Urbex. Comment définir votre musique ?

Nous faisons une musique d’aujourd’hui qui traverse notre filtre de jazzmen : il y a donc beaucoup d’improvisation mais aussi nombre d’autres moments qui ne sont pas basés sur des rythmes hyper-complexes. L’idée est de maintenir une pulsation qui donne envie de bouger sur la musique. Par rapport au jazz des années 1970 ou 1980, il y a une empreinte électronique très présente et l’ouverture évidente aux musiques actuelles, que ce soit la pop ou le hip pop.

Vous avez sorti deux albums. Comment se jouent-ils en concert ?

J’ai un peu l’obsession de jouer avec l’idée d’une transe entraînante, ce qui implique d’être extrêmement à l’écoute des autres musiciens. Et donc, qu’une soirée ne ressemble jamais à une autre : je crois que notre sincérité touche les gens. Ils nous le disent.

En même temps que des concerts d’Urbex, vous proposez un premier disque de Next.Ape, un projet vraiment différent…

J’ai toujours aimé le trip hop de Massive Attack ou Portishead. On a eu la chance de rencontrer Veronika, chanteuse hongroise sortie du Conservatoire de Bruxelles et qui vit entre Londres et Budapest. Next.Ape me sort de ma zone de confort et présente une autre facette de mes désirs où les textes – que je signe en partie – permettent de laisser passer un message, de raconter quelque chose. Un album est prévu en 2020 mais on tournera sans doute à l’automne 2019.

www.antoinepierremusic.com

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