2021 en cinq questions

Thomas Detry attend impatiemment son premier sacre sur l'European Tour. © belga image

Malgré le contexte incertain, l’année entamée s’annonce très intense sur les greens mondiaux. Aux tournois habituels s’ajouteront en effet la Ryder Cup et les Jeux olympiques. Décryptage en cinq questions.

Tiger Woods remportera-t-il un 16e Grand Chelem?

Toute la planète golf l’espère mais le défi s’annonce compliqué! Depuis son inoubliable sacre au Masters de 2019, le ” Tigre ” a marqué le pas. Si son dos ne le lâche pas, il est néanmoins toujours capable d’un exploit sur des parcours cousus sur mesure pour son talent. On pense bien sûr à l’Augusta National où il tentera, en avril, de s’offrir une sixième green jacket. Mais on pense aussi au Royal St. George’s qui accueillera le British Open en juillet. Le légendaire links anglais convient parfaitement à son jeu. Qu’on se le dise: si à 45 ans Tiger poursuit sa carrière, c’est parce qu’il se sent toujours capable d’écrire l’histoire.

Bryson DeChambeau peut-il s’adjuger le Masters?

Grâce à sa puissance physique et ses drives à plus de 330 m, le colosse américain est en passe de révolutionner le golf. Mais certains parcours lui résistent obstinément. Lors du dernier Masters, ” The Scientist ” est ainsi tombé de haut, victime de l’Augusta National, chef-d’oeuvre de cynisme où la moindre erreur se paye cash et où la sagesse est souvent plus utile que la force athlétique. Fidèle à ses habitudes, DeChambeau a, tout au long de l’hiver, travaillé à la fois ses logiciels et ses haltères pour trouver une solution! On peut lui faire confiance.

Thomas Detry gagnera-t-il son premier tournoi sur l’European Tour?

Le Bruxellois de 28 ans en a clairement les moyens. Voilà deux saisons qu’il collectionne les places d’honneur et frôle les trophées. Malgré une régularité horlogère (six tops 10 en 2020) et un potentiel qui ne cesse de grandir, il n’a pas encore réussi à porter l’estocade. La faute à la malchance mais aussi à un mental encore un peu fragile dans les moments décisifs. Tôt ou tard, il vaincra ce signe indien. Et lorsque le protégé de Jérôme Theunis franchira ce cap, tout laisse à penser qu’il intégrera rapidement le top 50 mondial, sésame pour tous les grands tournois mondiaux.

L’Europe conservera-t-elle son titre en Ryder Cup?

Les joueurs américains dominent nettement le golf mondial ces dernières années. Grâce à Morikawa, DeChambeau et Dustin Johnson, ils ont gagné tous les Majors en 2020. Et pourtant, en Ryder Cup, ils collectionnent les revers. L’Europe a ainsi remporté quatre des cinq dernières éditions. Sur le papier, avec actuellement 11 représentants dans le top 15 mondial, l’équipe US partira largement favorite en septembre sur le parcours de Whistling Straits, dans le Wisconsin. Mais on le sait, en Ryder Cup, d’autres paramètres entrent en jeu: la pression du public, la gestion du stress, l’esprit d’équipe. Autant de secteurs où les Européens ont pris l’habitude d’exceller!

Peut-on rêver d’une médaille belge aux Jeux de Tokyo?

Et pourquoi pas? A priori, trois de nos représentants seront présents sur les greens olympiques: Thomas Pieters et Thomas Detry chez les hommes et Manon De Roey chez les femmes. Et ils se sentiront forcément pousser des ailes. Dans un contexte inhabituel et avec un champ de joueurs plus restreint (60 dans chaque catégorie), un exploit n’est donc pas impossible. Pour rappel, en 2016 aux Jeux de Rio, Thomas Pieters avait terminé au pied du podium. L’Anversois rêve d’une revanche!

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