Le prix élevé du pétrole va se répercuter sur le prix des billets d’avion

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Cet excédent tarifaire pour les voyageurs peut s’élever à plusieurs dizaines d’euros, et ce, même après réservation.

La hausse importante des prix du pétrole se répercute sur le prix des billets d’avions. Certains tour-opérateurs adaptent le prix de leurs vols par le biais de la “surcharge carburant”, pouvant entraîner un excédent tarifaire pour les voyageurs de plusieurs dizaines d’euros, et ce, même après réservation.

Ladite surcharge carburant a été introduite à grande échelle au début des années 2000 et est fixée contractuellement par la plupart des opérateurs de voyage et des compagnies aériennes. Concrètement, le calcul d’un éventuel surcoût se base sur différents facteurs, tels que la distance du vol et les éventuels changements d’avion.

Ainsi, les vols programmés par l’agence de voyage Tui ont déjà vu leur prix augmenter, rapportent les quotidiens flamands De Standaard et Het Nieuwsblad. Pour les trajets courts comme l’Espagne, la Turquie ou le Maroc, les coûts sont majorés d’une vingtaine d’euros par personne. Pour les distances plus longues telles que les Caraïbes ou au Mexique, ce coût supplémentaire est encore plus élevé.

Cette surcharge tarifaire s’applique à tous les vols de Tui à partir de janvier 2022, mais aussi pour les réservations qui ont déjà été effectuées. Les personnes qui ont déjà réservé un voyage pourraient donc recevoir une facture supplémentaire. Pour les voyageurs qui voudraient se couvrir face à une telle hausse des prix, il est possible de geler le prix de son ticket via le “Fuel Protection Programme” qui garantit un tarif fixe pour tous les vols, aller-retour.

Compte tenu de la période de relance après la pandémie du Covid-19, Pierre Fivet, porte-parole de l’Association belge des tour-opérateurs (ABTO), ne s’attend pas à une trop forte hausse des prix. “Il y a maintenant souvent des tarifs intéressants pour les vols et les vacances organisées pour attirer à nouveau les clients”, dit-il. “En revanche, bien sûr, la réalité économique ne nous permet pas de faire beaucoup de gros cadeaux, car la situation reste compliquée pour les compagnies aériennes et les voyagistes.”

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