Stade national: la Flandre a évité de parler des parcelles qu’elle doit céder

/ © DR

Des parcelles de terrain essentielles au projet de stade national sur le site du parking C du Heysel appartiennent à l’Agence flamande pour les routes et le transport (Agentschap Wegen en Verkeer), qui tombe sous la compétence du ministre N-VA Ben Weyts.

L’administration de Ben Weyts, qui a pourtant encore clamé récemment que le projet porté par Ghelamco n’avait “rien à voir avec la Flandre”, en réponse à des questions posées par Björn Rzoska (Groen) en commission du Parlement flamand, est au courant de cet élément depuis deux ans, révèle Het Laatste Nieuws mercredi.

L’administration compétente a donc évité de communiquer quoi que ce soit au sujet de ce transfert essentiel de terrain, qui devra se faire avec son approbation. La parcelle concernée borde le Ring, et est cruciale dans le projet puisqu’elle doit accueillir les entrées et sorties du parking. Un autre morceau de sol doit servir à un sentier piétonnier et pour vélos, entre le site du stade et le quartier Treft.

L’administration de Ben Weyts a déjà donné en janvier 2015 son feu vert à la cession d’au moins une des deux parcelles, ressort-il d’un mail envoyé à Ghelamco, que le journal Het Laatste Nieuws a pu consulter. L’administration y indique être prête à se défaire, partiellement ou intégralement, du sol concerné. Le cabinet Weyts, contacté par la rédaction du journal, ne dément pas l’accord, mais y attache désormais des conditions, affirmant qu’il ne s’intéresse pas tant “aux deux parcelles qu’au chapitre complet de la mobilité”. “Nous voulons d’abord voir les réponses de Ghelamco à toutes les remarques reprises il y a quelques semaines dans l’avis négatif du département de la Mobilité et des Travaux publics.” Une autre condition serait que le projet trouve sa place dans le Plan d’aménagement du territoire.

Partner Content