Les primes à l’isolation à Bruxelles pénalisent les matériaux durables

© Image Globe

Les primes à l’isolation en Région bruxelloise favorisent les matériaux de construction naturels et pénalisent les matériaux durables qui permettent davantage d’économies d’énergie.

C’est ce qu’il ressort mercredi d’une étude de Essencia Bruxelles, la fédération des industries chimiques et de Federplast.be, le représentant de l’industrie de la transformation des plastiques. Selon eux, une politique de primes plus efficace permettrait à une famille bruxelloise d’économiser 248 euros sur sa facture énergétique annuelle.

Les deux fédérations constatent que malgré les bonnes intentions, la politique des primes à l’isolation de la Région bruxelloise “manque le coche” en favorisant les matériaux de construction naturels.

Pour l’isolation des murs, la région accorde une prime supplémentaire si l’on choisit une isolation d’une épaisseur de 8 cm en matériau naturel, comme de la cellulose. Cette prime ne concerne pas le polystyrène expansé (EPS), dont l’isolation de 16 cm permet une économie de 565 kWh de plus que la cellulose, dénoncent Essencia et Federplast.be.

Pour les chassis de fenêtre, une prime supplémentaire est octroyée pour l’utilisation de châssis en bois labellisé. Une réduction de la prime pénalise les châssis en PVC et en aluminium, s’insurgent les deux fédérations.

Essencia et Federplast.be recommandent dès lors à la région de “supprimer la distinction entre matériaux”. Ce changement permettrait à une famille bruxelloise, avec une consommation moyenne de 3.099 kWh par an, d’économiser 248 euros sur sa facture énergétique annuelle.

Trends.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content