La pandémie a eu un impact limité sur le nombre de transactions immobilières en 2020

La pandémie de Covid-19 a eu un impact limité sur le nombre de transactions immobilières, ressort-il lundi des chiffres de l’office belge de statistique Statbel. Le prix médian des appartements dépasse pour la première fois le cap des 200.000 euros dans le pays.

En 2020, le prix médian belge pour une maison de type fermé ou demi-fermé s’élevait à 216.500 euros (+0,7% par rapport à 2019). Pour une maison de type ouvert, il était de 315.000 euros (+5%). La hausse des prix a été la plus marquée pour les appartements, dont le prix médian a augmenté de 7,4%.

La Région de Bruxelles-Capitale était la région la plus chère. Le prix médian des maisons de type fermé ou demi-fermé était de 435.000 euros (+8,8%) et de 960.000 euros (+11%) pour les maisons de type ouvert. Pour les appartements, il était de 228.000 euros, ce qui représente une hausse de 8,6%.

La Région wallonne était la région la moins chère avec un prix médian de 155.000 euros pour les maisons de type fermé ou demi-fermé (+4,7%) et de 254.000 euros pour les maisons de type ouvert (+5,8%). Avec un surcoût de 7.000 euros, les appartements sont devenus 4,7% plus chers, à 155.000 euros, soit autant qu’une maison de type fermé ou demi-fermé.

Entre ces deux extrêmes, la Région flamande proposait en 2020 des maisons de type fermé ou demi-fermé au prix médian de 249.000 euros (+3,8%) et des maisons de type ouvert à 349.000 euros (+5,8% ). Les appartements sont devenus 15.000 euros plus chers (+7,7%), à un prix médian de 210.000 euros.

Le Brabant flamand et le Brabant wallon sont les provinces les plus chères, le Limbourg et le Hainaut les moins chères. Si Knokke-Heist (Flandre occidentale) est la commune la plus chère, les maisons les moins onéreuses se trouvent à Hastière, dans la province de Namur. Les maisons wallonnes les plus chères se situaient à Lasne. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, Ixelles présentait le prix médian le plus élevé avec 668.500 euros. Le prix médian le plus bas pour cette région a été enregistré dans la commune de Koekelberg (295.000 euros).

La pandémie de Covid-19 a eu un impact limité sur le nombre de transactions immobilières, indiquent encore les chiffres de Statbel. Le nombre de compromis conclus a connu une forte baisse pendant les mois d’avril et de mai en raison des mesures prises, dont l’effet s’est fait ressentir trois à quatre mois plus tard sur le nombre d’actes enregistrés. En juillet et août notamment, le nombre de transactions était sensiblement inférieur.

“La baisse du nombre de transactions due au confinement a été compensée par un quatrième trimestre solide”, assure l’office belge de statistiques. Les résultats portent cependant sur des compromis conclus avant l’entrée en vigueur des mesures de confinement.

La suppression annoncée du bonus logement à partir du 1er janvier 2020 en Flandre a causé une ruée sur les biens immobiliers dans la région au quatrième trimestre de 2019, avec comme conséquence logique une forte baisse du nombre de transactions pendant le premier trimestre de 2020. L’impact de la suppression a cependant été moins prononcé pour les appartements.

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