L’immobilier à Bruxelles épargné par le terrorisme

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Les attentats du 22 mars n’ont pas eu le moindre impact sur l’achat d’habitations en Belgique, notamment à Bruxelles, ressort-il de statistiques notariales pour le mois d’avril évoquées dans De Tijd mardi. La baisse des ventes enregistrée par rapport à mars dans la capitale a même été moindre (-0,5%) qu’en Flandre (-1,5%).

Malgré les attentats, les gens ne semblent pas forcément préférer habiter dans des communes bruxelloises jugées “plus sûres”. C’est ainsi que Bruxelles-Ville, où sont déployés de nombreux militaires et policiers, a enregistré le plus de transactions immobilières en avril avec 10,6% de tous les achats en Région bruxelloise, contre 8,8% un an plus tôt. Schaerbeek et Molenbeek arrivent respectivement en quatrième et sixième place de ce classement avec une part de marché qui reste relativement stable.

L’idée que les personnes riches, qu’elles soient belges ou non, n’achètent plus à Bruxelles ne correspond pas non plus à la réalité. De nombreuses transactions continuent à se conclure à Uccle et Ixelles, très appréciées des étrangers. Des communes plus chères comme Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert continuent elles aussi à afficher de bons résultats.

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