Immobilier: lentement mais sûrement les prix grimpent toujours

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Le prix des habitations et des appartements ne cesse d’augmenter dans notre pays, avec des différences régionales de taille.

La dernière édition du Guide Immobilier de Trends-Tendances faisait état d’un léger ralentissement sur le marché belge des habitations. Les derniers chiffres de la Fédération royale du notariat belge font toutefois apparaître que, d’une manière générale, le marché immobilier renoue lentement mais sûrement avec la croissance. Le prix moyen des maisons a grimpé de 2 % à 210.000 euros au cours du premier semestre. Sur le marché des appartements, la croissance se limite à 1 %. En revanche et contre toute attente, le prix moyen du terrain à bâtir a quant à lui chuté de 15 % à 129 euros/m2.

Derrière ces prix généraux se cachent des différences régionales, voire locales. En Wallonie, le prix des appartements a rebondi (+ 4%) mais celui des maisons et des terrains à bâtir a perdu 1 %. En Région bruxelloise, le prix des maisons a grossi de 3 %, celui des appartements de 1 %. Quant aux parcelles, elles ont dégringolé de 14 %. En Flandre, l’évolution des prix est pour ainsi dire conforme aux tendances nationales. Les maisons flamandes se sont valorisées de 1 %, le prix des appartements s’est stabilisé et le terrain à bâtir s’est déprécié de 2 %.

Pour ce qui est des transactions, les différences sont encore plus marquées. La vente fait du surplace sur le marché wallon des habitations, alors que l’activité bat son plein dans les deux autres régions. Ces différences régionales n’ont rien de surprenant puisque depuis la sixième réforme de l’Etat, les régions sont habilitées à moduler leur fiscalité habitation. Et elles ne s’en privent pas.

Bon marché dans le sud

Avec quatre communes au Top 5, la Région de Bruxelles-Capitale domine largement le classement des communes les plus onéreuses. Ixelles, qui affiche un prix moyen de 555.000 euros, décroche la timbale sur le marché bruxellois des maisons. Les communes vertes à l’est de la capitale figurent comme toujours dans le peloton de tête. Wezembeek-Oppem (435.000 euros ; sixième) et Kraainem (431.000 euros ; septième) en sont les plus beaux fleurons. Sint-Martens-Latem (575.000 euros) occupe la tête du classement. Cette commune de Flandre-Orientale possède en effet un marché de villas relativement important. Contrairement aux statistiques du SPF Economie, les maisons et les villas sont regroupées en une seule catégorie dans les données notariales.

Knokke-Heist (417.666 euros) figure également au Top 10. Schilde (385.000 euros), en 13e position, détient la palme de la commune anversoise la plus coûteuse sur le marché des habitations. La première commune wallonne, à savoir Lasne (382.500 euros), n’arrive qu’en 15e position.

L’immobilier le meilleur marché se trouve dans le sud du pays. Les bonnes affaires n’y manquent pas, surtout dans les communes méridionales de la province de Hainaut. A Colfontaine, le prix moyen des habitations a maigri de 11 % à 80.000 euros. Le titre de commune la moins chère revient à Viroinval, dans le Namurois. La référence moyenne d’une habitation n’y dépasse pas 72.500 euros.

Messines, dans l’extrême sud de Flandre-Occidentale, qui affiche un prix moyen de 115.000 euros, fait figure de commune la meilleur marché de Flandre.

LAURENZ VERLEDENS

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Le Guide Immobilier de Trends-Tendances est en librairie à partir du 1er septembre.

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