Immobilier : le haut de gamme en berne ? Pas si sûr…

© Victoire Properties

Selon Trevi, la demande en logements haut de gamme reste anémique sans pour autant qu’on observe une forte baisse des prix. L’attentisme resterait donc de mise dans le segment de prestige. Un constat nuancé par Engel & Völkers.

Selon Trevi, la demande en logements haut de gamme reste anémique sans pour autant qu’on observe une forte baisse des prix. L’attentisme resterait donc de mise dans le segment de prestige. Un constat nuancé par Philippe Rosy, master franchise du groupe international Engel & Völkers : “Rien que durant le premier trimestre de 2010, 32 biens ont été vendus par nos agences de Bruxelles, soit six fois mieux qu’au premier trimestre de 2009.”

Depuis l’automne 2006, année d’implantation de l’enseigne d’origine allemande en Belgique, cette dernière a pu finaliser pas moins de 28 contrats de franchises rien que sur le terrain belge de niche. Si le droit d’entrée pour chaque franchisé n’est “que” de 40.000 euros, les royalties versées sont de 11 % sur le chiffre d’affaires dégagé.

Douze agences sont pleinement opérationnelles, dont cinq à Bruxelles. “D’autres antennes verront encore le jour au cours de l’année 2010″, assure le patron belge, qui s’attaque parallèlement au marché français depuis sa base parisienne. Au coeur de la région Bruxelles-Capitale, les cinq agences Engel & Völkers couvrent les principaux quartiers où l’immobilier résidentiel correspond à ses paramètres de marché”de prestige”.

En trois ans, l’enseigne a représenté “environ 30 % des transactions immobilières opérées par des professionnels sur le segment haut de gamme”, chiffre Philippe Rosy, qui précise que 124 biens immobiliers ont été commercialisés au cours des 12 derniers mois à Bruxelles pour un montant total de 97 millions d’euros. Soit un prix moyen par propriété bruxelloise vendue de 783.000 euros. Pour l’instant…

Philippe Coulée

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content