Elargissement du Ring: Bruxelles pas prête de tout accepter

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La Région bruxelloise entend jouer le jeu de la concertation avec la Flandre sur plusieurs dossiers dont l’élargissement du Ring. Elle ne refusera pas tout ce que le partenaire met sur la table, mais elle n’acceptera pas tout aveuglément pour autant, a affirmé vendredi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) devant le parlement bruxellois. M. Vervoort a estimé que l’accord de coopération à conclure entre les deux Régions pourrait être atterrir d’ici le début du printemps prochain.

Rudi Vervoort était interpellé par plusieurs députés sur la concertation annoncée avec la Région flamande au sujet de la mise en place d’une Communauté métropolitaine et de l’aménagement de nouvelles d’infrastructures de transport. Au parlement bruxellois, c’est surtout le projet d’élargissement du Ring qui inquiète les députés car déjà en l’état actuel des choses, l’anneau routier est source de problèmes de mobilité jusque dans Bruxelles, et surtout d’émanations nocives pour la santé des habitants de la zone dont ceux de la capitale.

Les ministres-président des deux Régions se sont rencontrés le 5 novembre dernier pour lancer le processus de concertation sur plusieurs dossiers qui concernent les deux entités. Au cours de cette réunion, il a été décidé de mettre en place des groupes de travail chargés notamment de plancher sur les dossiers de mobilité, en ce compris celui de l’élargissement du Ring, et de lignes de trams.

Il a aussi été convenu que la Région bruxelloise émettrait une proposition d’accord de coopération destiné à installer une communauté métropolitaine conformément à ce qu’a prévu la dernière réforme de l’Etat. “L’objectif est d’atterrir d’ici la fin du premier trimestre 2015”, a dit le ministre-président bruxellois à ce sujet.

A propos de l’élargissement du Ring, M. Vervoort a jugé que “partir dans une discussion en disant au partenaire autour de la table que l’on ne veut rien reviendrait au final à réduire la qualité de vie des Bruxellois”, dans la mesure où l’on n’obtiendrait rien non plus.

Rudi Vervoort a par ailleurs souligné son sentiment que “pour la première fois, la Flandre veut rechercher des solutions avec Bruxelles”.

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