Conseils pratiques pour vendre rapidement un bien immobilier

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Une enquête réalisée par le groupe immobilier Century 21 rend compte des habitudes des Belges quand il s’agit de vendre leur bien immobilier. Le groupe donne également quelques conseils pratiques afin de vendre un bien dans les règles de l’art et trouver rapidement un acquéreur.

Que vous recouriez ou non aux services d’un agent immobilier pour la vente de votre bien, voici quelques conseils pratiques livrés par le groupe immobilier CENTURY 21 pour que cette vente démarre en beauté.

1. Prenez vos distances par rapport votre bien immobilier

Le Belge considère souvent son habitation un peu comme son enfant“, dit Isabelle Vermeir, porte-parole de CENTURY 21 Benelux. “Les souvenirs attachés à cette maison ont souvent une valeur inestimable pour les vendeurs, mais pour les futurs propriétaires, ces souvenirs ne représentent rien. Ces souvenirs ne doivent donc jouer aucun rôle dans la vente. Présentez donc les atouts de l’habitation aux acheteurs potentiels sans omettre de mentionner les petits points négatifs. Il y a des tâches d’humidité ou un robinet est défectueux ? Dites-leur, ne leur cachez rien. Essayez de voir votre habitation comme si vous étiez un candidat acheteur.”

2. Evitez de fixer un prix excessif

Si nous fixons un prix élevé, nous pourrons toujours le baisser par la suite. C’est une logique suivie par de nombreux vendeurs, mais cette logique ne fonctionne plus en 2015. Isabelle Vermeir : “Osez fixer un prix correct : ni trop haut, ni trop bas. Les acheteurs n’ont jamais été aussi exigeants qu’aujourd’hui. Ils en veulent pour leur argent et ils pèsent constamment le pour et le contre. Tenez compte de différents critères de base tels que l’année de construction ou des autres biens à vendre dans votre quartier. Mais tenez compte également de l’état de l’habitation, de sa valeur PEB, des éventuels frais de rénovation, etc.”

3. Ne sous-estimez pas l’odorat et la vue des acheteurs potentiels

“Nous sous-estimons souvent l’influence des odeurs et des couleurs sur notre humeur“, explique Isabelle Vermeir. “L’apparence de votre habitation est évidemment importante, mais ne sous-estimez pas les odeurs qui y règnent. Une odeur de moisi attisera la méfiance des candidats acheteurs. Aérez donc régulièrement toutes les pièces. Placez aussi quelques grains de café ou bâtons de vanille dans l’habitation pour créer une ambiance conviviale discrète. Ou bien laissez tourner le chauffage s’il fait froid. Et surtout, rangez et évitez absolument le désordre !”

4. Pensez à temps à la paperasserie

Les attestations sont destinées à informer correctement l’acheteur potentiel, mais hélas les règles concernant ces informations sont devenues très complexes. Dans certains cas, il vous faudra déjà certaines attestations avant de pouvoir mettre votre bien en vente. Et attention, sachez que ce que vous devez prévoir en Flandre est différent de ce que vous devez prévoir à Bruxelles. Et en Wallonie, c’est encore différent. “Et dans les régions frontalières, les malentendus sont monnaie courante“, précise Isabelle Vermeir. “Soyez prévoyant et sachez que ces documents ont toujours aussi un coût.”

Le Belge commence toujours par cendre son bien seul

Le groupe immobilier CENTURY 21 Benelux, a sondé 1400 Belges et en a tiré les conclusions suivantes: si un bien immobilier n’est pas vendu dans les trois mois, les Belges font appel à un agent immobilier ; mais ils commencent toujours par essayer par eux-mêmes. Quatre Belges sur dix se tournent immédiatement vers un agent immobilier, par facilité ou tout simplement pour bien faire les choses dès le début.

Aux Pays-Bas, ne pas faire appel à un agent immobilier reste l’exception, mais chez nous, il en va tout autrement même si la tendance va en s’inversant. “Alors qu’il y a une vingtaine d’années, seuls deux Belges sur dix faisaient immédiatement appel à un agent immobilier pour vendre leur habitation, ce chiffre a aujourd’hui doublé“, explique Isabelle Vermeir, porte-parole de CENTURY 21 Benelux. “Mais il n’est pas étonnant toutefois de constater que six Belges sur dix préfèrent encore essayer de vendre eux-mêmes leur bien. L’obstacle majeur demeure encore toujours la rémunération de l’agent en cas de vente du bien. Quelque 70% des personnes qui tentent de vendre eux-mêmes leur bien mentionnent cette raison comme principal obstacle.

Le Belge commence donc toujours par lui-même. Mais comment s’y prend-t-il ? Isabelle Vermeir : Souvent, nous constatons que les gens commencent tout simplement : ils présentent leur habitation sous son meilleur jour, ils déterminent eux-mêmes le prix de vente et organisent également les visites. S’ils n’obtiennent pas de résultat dans les trois mois, alors ils comprennent que cela ne sera pas chose facile.

Selon les 1400 Belges interrogés, qui ont récemment vendu leur bien, il y a trois arguments décisifs en faveur d’un agent immobilier :

1. “La raison principale est la paresse”, précise Isabelle Vermeir. “Beaucoup de gens réalisent que la vente de leur bien va demander beaucoup d’énergie et est susceptible de créer pas mal de stress : appels téléphoniques, organisation des visites, négociations, etc. Nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas avoir tous ces soucis.

2. “Ensuite, quelque 19% des personnes interrogées déclarent préférer opter pour une approche professionnelle. “Vendre une maison est devenu plus complexe que jamais. Or la plupart des gens ne le feront qu’une ou deux fois dans leur vie. Ces personnes préfèrent donc opter pour la sécurité.”

3. Enfin, quelque 12% des personnes interrogées souhaitent toucher un plus grand nombre d’acheteurs potentiels en accédant au réseau de l’agent immobilier.

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