Voilà pourquoi je n’achèterai pas la Galaxy Gear!

© Reuters

Samsung a été le premier à dévoiler mardi sa montre connectée, la Galaxy Gear. Assez comparable aux autres modèles du marché, elle est loin de créer la rupture attendue par les fans de technologie.

Samsung a donc dévoilé sa très attendue montre connectée, la Galaxy Gear. Malheureusement, on reste sur notre faim. D’autres produits quasi équivalents ont déjà été annoncés, et on est encore loin d’avoir un smartphone à écran flexible autour du poignet. Pourtant, en février 2008, Nokia nous l’avait “promis” avec son concept Morph pour 2015… (ndr)

Voilà donc, en théorie, cinq bonnes raisons d’attendre la vraie révolution promise par les montres connectées. En théorie, seulement. Parce que quand on est geek, on ne compte pas…

Mais à quoi ça sert ? La fonction téléphone est un peu limitée, car pour utiliser le micro, à l’extérieur, il faudra approcher son poignet de son visage. Au-delà de l’aspect James Bond, on peut se demander ce que cela apporte de plus que d’avoir son téléphone à l’oreille. Pareil pour le lecteur MP3, les télécommandes existantes font déjà l’affaire. Quant aux fonctions photo et vidéo, par rapport au smartphone la qualité et les possibilités sont moindres. Elle n’est pas compatible avec beaucoup d’appareils

La Galaxy Gear est compatible avec la version 4.3 d’Android, et avec des appareils Samsung uniquement. Par conséquent, dans un premier temps elle ne conviendra qu’aux détenteurs de Galaxy Note 3. D’autres appareils deviendront compatibles grâce aux mises à jour du système d’exploitation.

Pas beaucoup plus que ses concurrentes, à part le prix Il faut rendre justice à la Smartwatch 2 de Sony, annoncée en juin et disponible à partir de ce mois-ci. Hormis la caméra et l’appareil photo, inexistants chez Sony, la montre connectée du japonais est dotée peu ou prou des mêmes fonctionnalités que la Galaxy Gear. Compatible avec davantage de terminaux (à partir d’Android 4.0), elle coûte 100 dollars de moins. Même la Pebble, à 150 dollars, a des capacités équivalentes et en plus elle est aussi compatible avec l’iPhone. A noter tout de même, la définition de l’écran de la Pebble et de la Smartwatch 2 est inférieure à celle de la Galaxy Gear (320×320). Une autonomie trop faible Avec une autonomie de 24 heures seulement, la montre de Samsung oblige à la recharger tous les jours. C’est une contrainte de plus. La Smartwatch 2 de Sony promet 3-4 jours d’autonomie, et la Pebble environ une semaine. Elle n’est pas assez “intelligente” “Smartwatch”, comme “smartphone” : des montres et des téléphones dits “intelligents”. Mais au final, la Galaxy Gear tout comme ses concurrentes actuelles ne sont pas si intelligentes que ça, puisqu’elles n’ont pas d’intérêt uniquement par elles-mêmes. Il leur manque encore ce petit quelque chose qui feraient d’elles un objet indispensable.


Nous avons quand même trouvé quelques situations dans lesquelles la Galaxy Gear peut être vraiment utile : Votre patron vous interdit de sortir votre smartphone en réunion pour rester concentré ? Consultez quand même vos notifications. Ou alors : éviter de se faire voler son smartphone dans le métro tout en accédant à une partie de ses fonctionnalités et applications. Ou encore : prendre des vidéos en concert en levant comme tout le monde le bras en l’air, mais sans pourrir la vue avec son smartphone. Last but not least : retrouver facilement sa monte égarée dans l’appartement, car elle bipe quand on le lui demande à l’aide du panneau de contrôle du smartphone !

Bref, au final, la Galaxy Gear ne fait donc rien qu’un smartphone ne ferait pas, elle n’est qu’un gadget de plus.

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