Selon une étude d’Audipresse, en France, le volume total des lectures de titres de presse sur support numérique a augmenté de 11% en 2012.
Face à des ventes de journaux papier “grand public” qui ont baissé en 2012 de 3,76% par rapport à 2011, le volume de lectures numériques a progressé de 11%, selon deux études présentées jeudi par l’OJD et Audipresse.Ces deux études détaillent respectivement la diffusion et l’audience de la presse.
L’étude One d’Audipresse pour janvier à décembre 2012 révèle une “audience globale de la presse” en légère progression de 0,4%, par rapport à la dernière étude, à périmètre constant, qui allait de juillet 2011 à juin 2012.
Autre fait marquant de cette étude, le volume de lectures numériques de la presse progresse de 11% grâce des équipements en forte progression avec “plus de 36% des français qui sont en 2012 équipés d’un smartphone (18,5 millions d’individus)” et 10,7%, soit 5,5 millions d’individus, d’une tablette. “Désormais les lectures sur mobile et tablette représentent 27% du total des lectures numériques”, détaille l’étude.
Cette étude a été réalisée de janvier à décembre 2012 sur un échantillon national de plus de 35.000 personnes. “A l’instant où on l’interroge, il faut que l’individu ait lu le titre au cours de sa dernière période de parution. C’est à dire dans la journée pour un quotidien de la veille, 8 jours pour un hebdo et un mois pour un mensuel, etc…”, a expliqué à l’AFP, Gilbert Saint Joanis, directeur des études chez Audipresse.
Le 23e observatoire de la presse OJD, l’Association pour le contrôle de la diffusion des médias, constate une baisse de la diffusion, tous secteurs confondus, de 3,76%. Fait notable dans un contexte de baisse pour l’ensemble des “familles” de presse, celle du dimanche ou “septième jour” est la seule à progresser (+1%), selon l’OJD. Tous les autres secteurs ont connu une baisse de la diffusion France payée plus ou moins importante : -7,79% pour la presse quotidienne nationale, -2,29% pour la presse quotidienne régionale et même la presse people, pourtant bien portante en temps normal, a chuté de 8,3%.
