Une start-up belgo-américaine lève 4 millions de dollars pour surveiller les grossesses

© http://bloom.life

Proposer aux femmes enceintes un monitoring grâce à Belli, un petit appareil portatif couplé à une application mobile. Voilà le concept imaginé par un duo belgo-américain d’entrepreneurs (le Liégeois Julien Penders et l’Américain Eric Dy) réuni dans une start-up baptisée Bloomlife Technologies.

Bloomlife vient d’annoncer une levée de fonds de 4 millions de dollars pour assurer son développement, financée par quelques venture capitalists et investisseurs comme Marc Benioff, le fondateur de Salesforce et 47e homme le plus riche de la “tech” selon Forbes.

Il faut dire que Bloomlife surfe à la fois sur le créneau hyper tendance des objets connectés et sur le marché lucratif de la grossesse. Si une levée de fonds n’implique pas forcément le succès définitif de la start-up, il valide en tout cas l’intérêt pour sa technologie et son business. Aujourd’hui, Bloomlife commercialise déjà Belli (une location à 29 dollars par semaine durant le dernier trimestre de la grossesse) qui détecte les contractions et en affiche les caractéristiques (durée, espacement) sur une appli mobile. À l’avenir, Belli prendra encore plus de mesures (pouls et mouvements du bébé, etc.) et les données récoltées pourraient aussi servir à des études sur les grossesses à risque et pourquoi pas, à terme, mener à un remboursement.

6 millions

Le montant en dollars déjà levé par Bloomlife Technologies. Les 4 millions qui viennent d’être annoncés s’ajoutent aux 2 millions de dollars deja levés par la start-up depuis sa création en 2014.

Basée dans la Silicon Valley, Bloomlife dispose également d’un pied-à-terre en Belgique où s’effectue le développement du produit ainsi que des études cliniques. Notamment en partenariat avec le centre hospitalier Oost-Limburg de Genk. Tandis que Meusinvest y a investi 425.000 dollars. Outre le boss de Salesforce, Bloomlife compte dans son advisory board Young Sohn, président de Samsung au niveau mondial. Précisons encore qu’en début d’année, la start-up belgo-américaine a remporté l’Extrême Tech Challenge organisé par Richard Branson qui aurait également investi dans Bloomlife. De quoi placer la jeune pousse sous des auspices prometteurs ?

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