Pour Fujitsu, la capitale européenne de la blockchain, c’est Bruxelles

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Le géant japonais de l’informatique choisit Bruxelles pour implanter son centre européen d’innovation sur la technologie de la blockchain.

Fujitsu va développer ses projets relatifs à la blockchain à partir de la Belgique. Le géant japonais de l’informatique (155.000 employés, 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires) inaugure aujourd’hui son centre européen d’innovation sur la technologie de la blockchain. Il sera basé à Anderlecht (Bruxelles).

La firme japonaise veut se servir de Bruxelles comme base européenne pour déployer ses projets développés au Japon autour de cette technologie prometteuse. La blockchain est un registre de comptes numérique ultra sécurisé, qui permet la certification d’informations en ligne, de manière décentralisée.

Fujitsu a déjà développé un certain savoir-faire en la matière à partir du Japon. Le groupe travaille avec plusieurs institutions bancaires japonaises sur des applications blockchain visant à optimiser les paiements interbancaires. Ces applications seront proposées à des clients européens à partir du nouveau centre d’innovation bruxellois.

Smart cities

“Nous avons identifié onze projets que nous souhaitons développer à Bruxelles”, explique Frederik De Breuck, directeur chez Fujitsu Belgique. Le premier projet sera piloté en partenariat avec Innoviris (Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation). Il s’agit d’un projet de deux ans visant à mettre sur pied des applications blockchain dans le domaine des smart cities (villes intelligentes). “Les champs d’investigations sont multiples : monitoring du trafic routier, applications liées au parking, à la sécurisation de l’espace public, aux objets connectés, à la participation citoyenne, etc.”, précise Frederik De Breuck.

Le centre d’innovation bruxellois occupera dans un premier temps quatre à cinq personnes à temps plein, soutenues par des développeurs basés dans d’autres antennes du groupe.

Fujitsu a choisi d’implanter son centre européen à Bruxelles pour des raisons d’accessibilité, de position centrale au sein de l’Europe, de main d’oeuvre qualifiée disponible… Mais aussi pour des raisons de proximité avec des institutions financières de premier plan, comme Swift et Euroclear, qui ont leur siège à Bruxelles, et qui pourraient être intéressées par les technologies et par les services de conseils liés à la blockchain développés par le groupe japonais.

“Bruxelles a la capacité d’être un moteur en matière de blockchain”, conclut Yves de Beauregard, managing director de Fujitsu Benelux.

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