Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)

© TT

Le jury de Trends-Tendances, composé d’investisseurs de renom, a sélectionné 50 start-up belges particulièrement prometteuses et dans lesquelles il serait avisé d’investir. Voici le palmarès (3/5).

Cluball – Assistant virtuel pour clubs de sport

Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Cluball est une plateforme de management pour les clubs de sport. Elle permet de mettre en relation le club et ses membres. Via Cluball, les membres peuvent réserver un terrain, être informé des activités du club, entrer en relation avec les coachs, etc. Environ 40 structures, surtout des clubs de tennis et de fitness, ont déjà téléchargé l’application. Six de ces clubs l’utilisent comme outil de réservation.

Les fondateurs de la start-up dirigent désormais l’essentiel de leurs efforts vers les fédérations sportives. Via celles-ci, ils peuvent toucher un très grand nombre de clubs et d’utilisateurs. “La fédération belge de tennis compte 800 clubs et 400.000 membres, témoigne Nicolas Baranowski, cofondateur de Cluball. Notre objectif est de convaincre une grande fédération de travailler avec nous d’ici la fin de l’année.” L’idée est de proposer la plateforme gratuitement à la fédération, afin que celle-ci puisse l’utiliser pour communiquer avec ses membres. Si Cluball devient le principal canal de communication pour tous les clubs, ceux-ci seront incités à utiliser l’application.

Cluball fonctionne soit sur la base d’un abonnement annuel, soit sur un modèle freemium, avec des services de base gratuits et des fonctionnalités payantes (par exemple les statistiques d’utilisation des terrains, le taux de satisfaction des membres, etc.). Les dirigeants de la start-up envisagent d’autres fonctionnalités, comme un canal d’e-commerce permettant à des marques de sport de cibler une communauté a priori intéressée par ses produits. Cluball est à la recherche de sa première levée de fonds, qui devra lui permettre de s’attaquer à l’international.

cluball.com

Tripodmaker – Imprimantes 3D “Made in Belgium”

Pieter-Jan Vandendriessche.
Pieter-Jan Vandendriessche.© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

C’est la machine que j’aurais voulu avoir chez moi”, explique Pieter-Jan Vandendriessche, fondateur de Tripodmaker. Cette jeune société conçoit des imprimantes 3D au design soigné. Tripodmaker commercialise actuellement deux modèles : l’un pour le marché des consommateurs à 2.000 euros, le second pour les professionnels à 2.500 euros. La start-up vise les PME, notamment les bureaux d’architecte, qui ont besoin d’une solution rapide et accessible de modélisation en trois dimensions. Tripodmaker a déjà vendu une centaine d’appareils et espère profiter de la croissance forte du secteur pour atteindre 200 à 400 exemplaires vendus en 2017. La start-up, qui a déjà bénéficié du soutien du fonds iMinds, cherche à lever des fonds afin d’explorer le marché européen.

tripodmaker.com

AppTree – Applications mobiles personnalisées

Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

AppTree fournit des applications mobiles à différentes catégories d’entreprises : chaîne de distribution, boulangerie, boîte de nuit, etc. La start-up a débuté avec une application de conciergerie d’hôtel, utilisée aujourd’hui par une cinquantaine d’établissements. En utilisant la structure de base de l’application d’origine, AppTree peut proposer à d’autres types de sociétés une application mobile personnalisée et adaptée à leurs besoins. La start-up a déjà vendu sa solution à 250 clients et table sur un chiffre d’affaires de 875.000 euros en 2016.

groomservice.be/fr/apptree

Clever – L’intelligence artificielle au service du marketing

Maarten Veschuere.
Maarten Veschuere.© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Spécialiste du data mining, Maarten Verschuere a roulé sa bosse à Londres, Paris et Cincinatti. De retour en Belgique, il se focalise sur l’utilisation de logiciels intégrant des composantes d’intelligence artificielle. Il travaille notamment avec Colruyt et Engie, afin d’améliorer l’efficacité de leurs relations avec les clients. Clever propose notamment des systèmes innovants de chatbots (robots de conversation) permettant d’optimiser le système de recommandation de produits à destination du consommateur. Clever réalise déjà un chiffre d’affaires de 400.000 euros et cherche des fonds pour accélérer sa croissance, notamment à l’international.

clever.be

Aprentus – Fournisseur de profs

Gaëtan Deremince
Gaëtan Deremince© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Vous voulez pratiquer le néerlandais ? Apprendre à jouer du trombone ? Vous mettre à niveau en algèbre ? Vous perfectionner dans l’utilisation de Photoshop ? Apprentus est fait pour vous. Cette plateforme numérique met en relation élèves et professeurs prêts à donner des cours privés chez eux ou chez l’élève. Plus de 16.000 enseignants sont enregistrés sur le site.

La plateforme est gratuite pour les professeurs. Les élèves réservent les cours qu’ils souhaitent suivre. Apprentus se rémunère via une commission qui s’ajoute au prix de la prestation tel que fixé par l’enseignant. “Au total, 95 % du chiffre d’affaires est assuré par les cours de langue, de musique et de soutien scolaire”, détaille Gaëtan Deremince fondateur d’Apprentus.

Apprentus est disponible en Belgique et a essaimé dans plusieurs pays francophones. La France et la Suisse représentent désormais la majorité du chiffre d’affaires de la start-up. Le site a été traduit en néerlandais, mais l’activité y est encore confidentielle. “Nous allons engager quelqu’un pour cibler la Flandre, ce sera une de nos priorités en 2017”, pointe Gaëtan Deremince.

La start-up se concentre actuellement sur la croissance et le développement de son business model. En décembre prochain, elle mettra en place un système de cours par webcams interposées, ciblé sur les cours de langue. “C’était une demande venant des élèves qui souhaitent éviter certains déplacements ou solliciter un professeur qui n’est pas situé près de chez eux”, explique le fondateur d’Apprentus.

La start-up est déjà rentable et n’a pas encore fait de levée de fonds. Elle cherche aujourd’hui des capitaux afin de débuter un processus d’internationalisation hors francophonie, notamment vers les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

apprentus.com

Sharemypark – Loue ton parking à ton voisin

William Detry et Victor Boels.
William Detry et Victor Boels.© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

L’économie collaborative continue d’inspirer les entrepreneurs. Alors qu’ils ne parvenaient à trouver une place de parking près de Forest National en se rendant à un concert, deux étudiants de Solvay, William Detry et Victor Boels, ont imaginé sonner chez un particulier et lui proposer 10 euros pour se garer devant son garage. Une idée qui a fait son chemin pour devenir, après un travail et un pilote dans le cadre de leurs études, Sharemypark.be. Une plateforme permettant aux particuliers de mettre leur place de parking en location pour d’autres particuliers. Le “Airbnb du parking “, en quelque sorte. Soit une place de marché où Sharemypark prendra une commission de l’ordre de 25 %. Sachant que les montants du parking tournent entre 2 et 5 euros de l’heure. “Il s’agit clairement d’un business de volume”, admet William Detry. Un business sur lequel s’était lancée la start-up BePark au tout début avant de pivoter vers le B to B en à peine quelques semaines. “Mais aujourd’hui, le concept de l’économie collaborative parle à bien plus de gens”, réagit William Detry. La difficulté que pourrait rencontrer la start-up ? La création de la communauté. D’un côté des propriétaires de parking, de l’autre les utilisateurs. A la veille de son lancement grand public, la start-up compte 250 parkings, essentiellement à Bruxelles. Elle compte analyser l’attractivité auprès des utilisateurs pendant quelques mois et, d’ici février 2017, commencer à chercher des investisseurs.

sharemypark.be

Shelterr – S’inspirer d’Airbnb pour dépasser Immoweb

Benjamin Wayenberg.
Benjamin Wayenberg.© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Détrôner Immoweb, le leader incontesté des annonces immobilières en Belgique, nombreux sont ceux qui s’y emploient. Le site Shelterr (derrière lequel on trouve le holding luxembourgeois Rep holding) fait partie de ces start-up qui aimeraient, en effet, se tailler une part de ce marché très convoité. C’est avec une plateforme moderne aux allures d’Airbnb que la start-up fondée en 2014 compte s’y prendre. Plutôt que d’afficher des listes de petites annonces, les biens répertoriés sur Shelterr apparaissent sur une carte géographique et il faut cliquer sur les épingles pour en voir les détails. Mais ce n’est pas la seule innovation de la start-up fondée par Benjamin Wayenberg, Laurent Van den Eynde et Thomas Claessens. Après avoir testé un modèle de packs d’annonces pour les agences, Shelterr a “pivoté” et propose aujourd’hui un modèle au lead. Ainsi, particuliers et agences peuvent répertorier gratuitement leurs biens à vendre ou à louer et ne commencent à payer que s’ils obtiennent des prospects intéressants. Concrètement, les propriétaires peuvent recevoir un message et même le lire pour voir s’il est pertinent. Mais s’ils veulent avoir les coordonnées du contact, ils doivent payer. Mais la start-up propose déjà aux agences l’utilisation illimitée de son site pour 60 euros par mois. Elle doit donc faire du volume… et mise déjà sur l’international. A en croire ses fondateurs, Shelterr est déjà présent dans neuf pays et totalise 1 million de biens sur sa plateforme, venant en bonne partie des 50.000 agents partenaires. La firme compte parmi ses actionnaires, les fondateurs ainsi que Philippe Lhomme et Fabian Thylmann, le sulfureux entrepreneur du Web porno. Mais elle voudrait lever 2,5 millions d’euros en vue d’assurer son marketing et booster le trafic dans le but de prouver que son business model peut fonctionner à grande échelle. Pour l’instant, Shelterr emploie 15 personnes à Bruxelles et s’appuie sur une dizaine de commerciaux sur les routes.

shelterr.com

June Energy – L’énergie la moins chère à tout moment

Georges Lieben.
Georges Lieben.© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

La start-up a créé un logiciel qui scanne en permanence les tarifs des fournisseurs d’énergie. Mais June Energy est plus qu’un simple comparateur de prix. La société propose de faire basculer automatiquement vos contrats vers le fournisseur le moins cher, sans que vos deviez faire la moindre démarche. Concrètement, June Energy fournit de petits capteurs à placer sur les compteurs de gaz et d’électricité, qui permettent à la start-up d’étudier votre profil de consommation, et de le mettre en corrélation avec la meilleure offre du moment.

Environ 1.000 clients ont déjà souscrit un abonnement à ce service, qui débutera en 2017. L’abonnement coûte cinq euros par mois, avec la promesse faite par la start-up d’économiser au moins la même somme sur les factures d’énergie. Ambitieux ? “Nous nous basons sur une étude réalisée par la Vlerick, qui estime que les consommateurs économiseraient 250 euros par an s’ils faisaient les bons changements de fournisseur au bon moment”, explique Georges Lieben, cofondateur de June Energy.

La start-up lance son service dans un premier temps dans la région anversoise, d’où elle est originaire. Elle espère convaincre rapidement 60.000 clients, grâce à une deuxième levée de fonds qui doit lui permettre de concentrer ses efforts sur le marketing et la vente.

june.energy/fr

Ewala – Une Fintech pour la diaspora

Sinouhe Monteiro Numes et Stéphane Ugeux
Sinouhe Monteiro Numes et Stéphane Ugeux© TT
Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Ewala est un outil qui se destine en premier lieu à la diaspora africaine présente en Belgique. Il a pour but de faciliter les transferts d’argent vers la famille restée au pays, en digitalisant le processus. Dans un premier temps, l’application mobile permettra à la diaspora de payer des crédits d’appel aux proches. Le service, qui fonctionnera dans 120 pays sur les réseaux de 400 opérateurs, sera mis en route dès la fin du mois. Ewala prélèvera une commission sur les achats de crédit d’appel.

Vu les faibles montants concernés par ce service, la start-up compte développer dans un deuxième temps un véritable système de paiement mobile transfrontalier, permettant de réaliser des transferts d’argent à des coûts moins élevés que via un système comme Western Union. “En Afrique, 80 % de la population n’a pas de compte bancaire. Par contre, 65 % de la population a un téléphone mobile. Le paiement mobile y est donc très développé”, rappelle Stéphane Ugeux, cofondateur d’Ewala. Pour proposer ce type de service, la jeune fintech doit obtenir une licence bancaire, ce qui nécessite du temps et des capitaux.

ewala.co

Moodme – Concepteur d’effets Snapchat

Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

MoodMe a développé une technologie mêlant la détection du visage et de ses expressions avec des effets de réalité augmentée. L’application permet d’ajouter à votre visage des effets amusants (casque, cornes, grands yeux, pleurs, etc.). Ce type de gadget a été popularisé par Snapchat, l’application mobile favorite de la jeune génération. Avec cette technologie, MoodMe approche les marques qui souhaitent développer une campagne marketing originale. Elle a récemment travaillé avec les spiritueux Cointreau dans le cadre d’un événement organisé par la marque. L’application dédiée permettait d’ajouter des rondelles d’orange virtuelles aux oreilles des participants, qui pouvaient partager leurs photos en direct sur écran géant. La start-up approche également les clubs de sport : elle a signé avec l’AS Roma et vient de rencontrer les Lakers de Los Angeles.

Dans un esprit totalement différent, MoodMe développe une application pour une marque pharmaceutique qui souhaite montrer de manière réaliste les effets d’une allergie au pollen et de son spray prévu pour soulager le patient.

Chandra De Keyser, cofondateur et CEO de la start-up, est actuellement aux Etats-Unis pour vendre son concept à un maximum de marques. Parallèlement, il cherche à lever des fonds, qui seront essentiellement consacrés à des dépenses marketing et qui viendront compléter les 560.000 euros déjà réunis lors de tours de table précédents.

mood-me.com

Les 50 start-up belges les plus prometteuses (3/5)
© TT

Pour la deuxième année consécutive, Trends-Tendances publie une sélection exclusive de 50 start-up belges à suivre. Organisé avec nos partenaires Leansquare,FundMe et startups.be, ce projet a pour vocation de partir à la découverte des start-up les plus “hot” de Belgique. Plus de 200 candidatures ont été soumises à notre jury composé d’investisseurs belges et français de renom : Alain Marsily (W.IN.G), Gaëtan Servais (Meusinvest), Simon Alexandre (The Faktory), Baudouin Jolly (Fortino Capital), Filip Vandamme (Volta Ventures), Thomas Depuydt (Smart Ventures), Romain Lavault (Partech Ventures), Jean de la Rochebrochard (Kima Ventures) et Marc Fournier (Serena Capital).

Partner Content