Les restaurants Quick de Belgique et du Luxembourg seraient à vendre

© Belga

Plus de trois mois après le rachat de Quick, le groupe Olivier Bertrand, principal actionnaire de Burger King France, met en vente la centaine de restaurants belges et luxembourgeois de la marque Quick, a appris l’AFP de sources concordantes.

La centaine de restaurants Quick belges et luxembourgeois vont “être mis en vente” par le groupe Olivier Bertrand, selon une source proche du dossier, qui précise qu’une “vingtaine de candidats tels que des fonds d’investissements, des grandes familles belges”, est aujourd’hui recensée.

Ces restaurants, principalement basés en Belgique, enregistrent “200 millions d’euros de chiffre d’affaires et un Ebitda de 20 millions d’euros”, précise cette source.

La banque Lazard a été mandatée pour l’opération, qui pourrait se concrétiser d’ici à la fin de l’été, selon une autre source proche. Elle indique “deux scénarios possibles: soit un acquéreur reprend la marque Quick, ainsi que les restaurants belges et luxembourgeois, soit un investisseur reprend la ‘masterfranchise’ Burger King pour ces deux pays et rachète ses restaurants Quick avant de les transformer en Burger King”.

Fin décembre, le groupe familial français de restauration Olivier Bertrand, connu pour ses brasseries telles que Lipp ou son salon de thé Angelina, avait annoncé le rachat de la chaîne de restauration rapide Quick, s’emparant de 401 restaurants, répartis en France, Belgique, Luxembourg, mais aussi dans les DOM-TOM, en Tunisie, en Turquie et au Maroc.

Groupe Bertrand doit entamer en France un plan de conversion des restaurants Quick sous la bannière américaine Burger King dès la fin du premier semestre 2016, et jusqu’en 2020.

La chaîne de restauration rapide belge, fondée en 1971, avait auparavant été dans les mains de GIB, une filiale commune de la Compagnie nationale à portefeuille (CNP) d’Albert Frère et du holding AvH, qui en détenait 58% et l’avait cédée en 2006 à CDC Capital Investissement (la filiale de capital-investissement de la Caisse des dépôts et consignations en France, aujourd’hui Qualium), pour une valorisation comprise entre 750 et 800 millions d’euros.

Partner Content