Volvo racheté par le chinois Geely : feu vert de la Commission
Le rachat de Volvo Automobile par les chinois Geely et Daqing (un fonds de placement) “n’entravera pas de manière significative l’exercice d’une concurrence effective” en Europe, estime la Commission.
La Commission européenne a donné mardi son feu vert au rachat du suédois Volvo Automobile par le chinois Geely et un fonds de placement appartenant à l’Etat chinois, Daqing. La transaction, la plus grande acquisition de l’Empire du milieu dans l’automobile à l’étranger, marque l’entrée de plain-pied du géant asiatique dans le paysage automobile européen.
Le gendarme européen de la concurrence a précisé, dans un communiqué, qu’il était parvenu à la conclusion que l’opération “n’entraverait pas de manière significative l’exercice d’une concurrence effective” en Europe.
Volvo Automobile, qui constitue l’activité “voitures particulières” de Volvo, avait été vendu en 1999 à Ford. Le constructeur américain a annoncé, le 28 mars, avoir signé un accord avec Geely pour lui revendre cette division pour 1,8 milliard de dollars, près de quatre fois moins que le prix payé 11 ans plus tôt.
Daqing est un fonds de placement appartenant aux autorités de la ville de Daqing, dans le nord-est de la Chine. Selon la chaîne de télévision suédoise TV4, ce fonds devrait acquérir environ 40 % de Volvo Automobile.
Geely a annoncé son intention de développer Volvo sur le marché automobile chinois, devenu le premier au monde. Selon la Commission, les chevauchements entre les activités des deux constructeurs sont “très limités”, Geely ne vendant “pratiquement pas de voitures particulières en Europe”. La Commission précise que l’autorisation du rachat de Volvo par Geely et Daqing “ne préjuge pas” d’une éventuelle décision dans le domaine des aides d’Etat, qui pourrait viser tous les acteurs de cette opération.
Trends.be, avec Belga
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