Une vingtaine de propriétaires de bowling entament une procédure au Conseil d’État

Les bowlings, contraints de fermer suite aux mesures du Codeco du 22 décembre, contestent cette fermeture tout comme les pistes de kartings ou les parcs trampoline.

Vingt-cinq propriétaires de centres de bowling, soutenus par la Fédération Sportive belge de Bowling (FSBB), ont lancé jeudi une procédure officielle auprès du Conseil d’État contre la fermeture obligatoire de leur activité, actée lors du Comité de concertation du 22 décembre.

La Fédération souligne que le bowling est reconnu officiellement comme un sport de compétition et parle de “discrimination”, la pratique des sports en intérieur étant toujours autorisée.

“Officiellement, les joueurs professionnels sont toujours autorisés à s’entraîner dans les salles, mais de nombreux centres n’ouvrent tout simplement pas car cela ne génère pas assez de revenus”, explique Marc Beaufays, secrétaire général de la FSBB et président de Bowling Vlaanderen. Une enquête menée dans les salles de bowling flamandes – au nombre d’une cinquantaine – montre qu’un certain nombre d’infections au coronavirus y ont été enregistrées, “mais que seules trois d’entre elles étaient probablement liées à la pratique du bowling”, précise le secrétaire général de la Fédération. “Nous ne comprenons donc toujours pas pourquoi les salles de bowling sont visées.” Après avoir attendu quelques jours pour donner l’occasion aux responsables politiques de revenir sur leur décision, à la suite de la victoire du secteur culturel mardi, la Fédération a elle aussi entamé une procédure au Conseil d’État.

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