Un médiateur social pour tenter d’éviter la grève chez ArcelorMittal à Gand
Un médiateur social a été nommé chez ArcelorMittal à Gand afin d’y écarter la menace de grève. Lundi, la majorité des plus de 3.000 métallurgistes ont rejeté un accord préliminaire sur une convention collective de travail. Le front commun syndical avait, dans la foulée, déposé un préavis de grève.
La direction et les syndicats se retrouveront une première fois vendredi afin de négocier une nouvelle convention collective de travail pour la période 2021-2022. Cela se fera en présence d’un médiateur social. Entre-temps, la tension demeure dans les ateliers, ont indiqué mardi l’ACV-CSC Metea, l’ABVV Metaal et l’ACLVB. Il est question de quelques actions à court terme, mais pas d’arrêts de travail majeurs.
Pour leurs affiliés, les salaires prévus dans l’accord préliminaire sur la convention collective de travail sont particulièrement insuffisants, expliquent les syndicats. L’accord tiendrait également compte du personnel plus âgé et plus jeune, mais un groupe important de métallurgistes ne se reconnaît cependant pas dans la proposition.
Le préavis de grève déposé sera valable à partir de jeudi. Si aucun résultat n’est obtenu après sept jours, l’usine se mettra en grève à partir du 28 octobre à 6 heures du matin.