Troc.com : le marché de seconde main ne connaît pas la crise

© troc.com

Troc.com, une société de dépôt-vente d’articles de seconde main, et qui a ouvert en juin un nouveau magasin à Jette, montre que le marché d’occasion n’a pas connu la crise.

Dans le cadre du concept de dépôt-vente, la personne qui possède des meubles, des appareils ménagers, des équipements de loisirs, des objets d’art, etc et qui souhaite les mettre en vente, s’adresse à une des succursales de la société. Le prix de l’objet est fixé avec un expert. A l’issue de la rédaction du contrat, l’objet est mis en dépôt et en vente sur troc.com. Septante-cinq pc des biens trouvent acquéreurs après un mois.

La crise financière, qui a touché de nombreux secteurs, n’a pas eu d’impact sur le marché de seconde main. Troc.com, qui compte 180 points de vente dans 6 pays dont 28 en Belgique, a réalisé un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros en 2010, un résultat stationnaire sur base annuelle.

“Avec la crise, le prix des meubles neufs a baissé, tout comme celui d’occasion”, explique Pierre Boseret, directeur général de troc.com Belgique, Luxembourg et Allemagne. “Nous avons enregistré une hausse du nombre de clients, particulièrement des nouveaux clients, qui sont surtout à la recherche d’une bonne affaire, un objet exclusif que les autres n’ont pas”. La démarche écologique et l’envie de réutiliser des objets anciens jouent également un rôle.

Des personnes de tous les âges et de toutes les origines souhaitent vendre des objets de seconde main. “Les plus jeunes sont à la recherche d’objets des années 60 ou 70 alors que les plus anciens doivent parfois revendre des pièces ayant appartenu à leurs parents”, explique Pierre Boseret.

Le prix est calculé en fonction des tendances sur le marché, des prix pratiqués dans les autres succursales du groupe et des prix des objets similaires vendus dans le passé.

Avec le développement d’internet, la société est attentive à la question de l’éthique. Toute personne qui se rend dans une succursale troc.com doit présenter une pièce d’identité et les mineurs sont refusés, pour éviter de revendre des pièces volées. De même, les objets en ivoire récente, les armes, les casques de moto ou les matelas déjà utilisés sont refusés.

Avec 16 magasins en Wallonie, 4 à Bruxelles et aux alentours et 8 en Flandre, troc.com compte à terme en posséder 40 en Belgique. “Avec quatre points de vente, nous bénéficions d’une forte présence dans la capitale. Cependant, la périphérie de Bruxelles permet d’envisager deux de plus. Nous sommes à la recherche d’emplacements aussi bien à Hal qu’à Vilvorde”, commente Pierre Boseret.

Si les lieux d’implantation de nouveaux magasins se trouvent, les problèmes résident surtout dans les difficultés à trouver des franchisés, surtout en Flandre. “On cherche d’abord la personne qui veut ouvrir un nouveau point de vente, avant de dénicher un emplacement, car elle doit connaître les particularités de la région où le magasin va s’implanter”, souligne le directeur général.

Trends.be avec Belga

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