Story to Line, l’e-shop des jeunes créateurs belges

© screenshot/https://storytoline.com/

La plateforme en ligne Story to Line apporte une vitrine aux collections de jeunes créateurs. Après avoir mis en lumière l’histoire et l’univers des designers belges, le site veut conquérir le marché européen.

“Quelques designers belges sont connus mondialement : Dries Van Noten, Ann Demeulemeester, Delvaux, Natan, etc. Il est temps aujourd’hui de vous présenter la nouvelle génération de créateurs qui représentent aujourd’hui l’esprit belge de la mode. ” C’est ainsi que se présente sur son site Story to Line, une plateforme qui propose les collections de la crème des nouveaux designers belges : Façon Jacmin, Sara Esther, Gioia Seghers, Akin To, etc. L’e-shop promeut l’artiste derrière les collections et raconte l’histoire de chaque création. Enfant mode de son époque, Story to Line joue avec les réseaux sociaux pour créer un esprit de communauté. Un shopping par story- telling qui remplace la boutique de luxe.

Marie-Amélie Rolin, habillée par Diana d'Orville
Marie-Amélie Rolin, habillée par Diana d’Orville© PG – G. BASSEM

Derrière Story to Line, il y a Marie- Amélie Rolin. Diplômée en communication, bénévole au MAD Brussels, elle a travaillé pour les marques Louis Vuitton et Diane Von Fürstenberg. La jeune entrepreneuse de 29 ans lance son site en septembre 2017 sur fonds propres et démarre avec 11 créateurs belges triés sur le volet. ” Je voulais retourner vers quelque chose de plus local, plus éthique, vers des productions à taille humaines et plus lentes “, raconte-t-elle. Le site bénéficie d’ailleurs du label francophone ” J’achète belge “.

Prise en charge par E Spring Capital, une société belge de capital-investissement, la start-up veut désormais raconter les histoires de créateurs étrangers. Elle prépare une levée de fonds de 250.000 euros avec l’ambition de se positionner comme première boutique virtuelle de jeunes designers européens.

Story to Line, l'e-shop des jeunes créateurs belges
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Dans sa relation B to B avec les créateurs, le label Story to Line prend une commission de 25 % sur les ventes et demande une trentaine d’euros par mois pour le listing fee (référencement). Les jeunes designers laissent en dépôt leur stock à la plateforme, qui se charge de la logistique pour les livraisons auprès des clients. ” On a plusieurs publics mais notre cible est clairement féminine. Nous ne visons pas tellement les fashionistas, mais les femmes qui mettent un point d’honneur à avoir de la qualité plutôt qu’un logo ou un vêtement m’as-tu-vu “, explique Marie-Amélie Rolin.

Par Fanny Declercq

30 griffes belges qui bénéficient d’un savoir-faire et d’une expérience dans la mode et le luxe sont regroupées au sein de Story to Line.

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