Sophie Boulanger (Okun): “J’ai pensé tout arrêter. C’est mon entourage qui m’a remotivée”

Sophie Boulanger: "J'ai pensé tout arrêter." © ALEXIS HAULOT

En janvier dernier, elle démissionne pour créer des cocons à sieste. Crise oblige, Sophie Boulanger repense intégralement le “business model” de sa start-up.

Après quatre ans chez Qualifio, start-up spécialisée dans la collecte de données, Sophie Boulanger songe à lancer son propre projet. Son CEO l’encourage à se consacrer à temps plein à sa nouvelle idée. C’est décidé : début 2020, elle remet son tablier pour créer sa start-up qui sera active dans le domaine du bien-être. “Je connais des amis qui ont fait un burn-out à 25 ans”, explique l’entrepreneuse, qui a fait son travail de fin d’études sur le sujet.

Son idée de départ est de créer des cocons à sieste, qui pourraient s’intégrer en entreprise. Un cocon à sieste est un espace permettant aux travailleurs de décompresser dans un endroit calme.

Projet repris à zéro

La crise sanitaire débarque alors que l’entrepreneuse est en pleine réflexion. Le télétravail s’impose, les bureaux sont désertés. Dans ce contexte, difficile de démarcher des entreprises pour leur proposer de consacrer une partie de leur espace à une zone de détente. “J’ai pensé tout arrêter. C’est mon entourage qui m’a remotivée”, explique Sophie Boulanger.

Elle décide de reprendre son projet à zéro, tout en gardant le cap sur son idée de départ : améliorer le bien-être en entreprise.

Elle crée Okun, une plateforme qui vise à rassembler des prestataires de services “bien-être” à destination des sociétés. L’entrepreneuse a déjà réuni une cinquantaine de services, comme les salles Yoga Room ou le service de livraison de lunchs sains Foodiz. Son ancien employeur, Qualifio, est son premier client. Et les espaces de coworking Silversquare s’intéressent à son projet, qui est incubé au Start.lab de Solvay.

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