Projet d’accord pour un plan social à Opel Anvers

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La direction d’Opel Anvers et les syndicats se sont entendus dimanche soir sur un projet d’accord concernant le plan social des ouvriers de l’entreprise vouée à une fermeture le 30 juin. Cet accord doit à présent être approuvé par les salariés lors d’un référendum.

La direction de l’usine Opel Anvers présente aujourd’hui, aux équipes du matin, puis de l’après-midi, les grandes lignes de son plan social. Cet avant-projet prévoit des départs sous deux formes différentes.

Un premier bloc d’ouvriers recevrait des prépensions suite à des départs anticipés dès 50 ans, assortis d’allocations chômage payées par l’entreprise. Le second bloc quitterait l’entreprise avec une prime de départ proportionnelle à leur ancienneté. Les plus anciens toucheraient 144 000 euros.

“Les primes sont légèrement inférieures à celles de 2007, mais nous pensons qu’il s’agit d’un plan équilibré. Les syndicats et la direction ont fait leur maximum”, a expliqué Ann Wittemans, la porte-parole d’Opel.

La CSC n’approuve pas cette réduction, donc elle ne défend pas le projet. Néanmoins, pour le secrétaire général METEA Walter Cnop, “il serait indécent d’empêcher la direction de présenter cet avant-projet. Pour espérer trouver un investisseur avant le 30 septembre, on devait parvenir à un accord sur un plan social avant le 15 avril, la date est déjà dépassée”.

Avec les sous-traitants, 4000 emplois sont menacés par la fermeture d’Opel Anvers. Et pour pouvoir prolonger le fonctionnement de l’usine, et espérer trouver un investisseur étranger, la moitié des ouvriers de l’usine, à savoir 1250 personnes doivent partir entre le premier et le dix mai. Les ouvriers se prononceront sur ce plan au cours d’un référendum organisé durant la semaine. “Avec le peu de temps dont on dispose, les ouvriers ont le couteau sous la gorge” regrette Walter Cnop.

Guillaume Bur, avec Belga.

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