Primes pour les commerces et professions de contact à Bruxelles: le SNI s’impatiente
Le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) s’agace mardi de la lenteur qu’il reproche au gouvernement bruxellois dans le dossier des aides régionales pour les commerces dits “non-essentiels”.
Le 18 décembre dernier, le gouvernement bruxellois a approuvé de nouvelles aides à destination des secteurs économiques touchés par la crise, pour un montant total de près de 85 millions d’euros. Il s’agit, notamment, d’une prime pouvant aller jusqu’à 5.000 euros pour les commerces et secteurs dits “non-essentiels”, contraints de fermer leurs portes à la suite des décisions du comité de concertation du 30 octobre dernier.
Or, un mois plus tard, “silence radio”, constate le SNI. “Qu’attend donc le gouvernement Vervoort? Des faillites par centaines?”, interroge l’organisation d’indépendants qui “exige” du gouvernement bruxellois “qu’il accélère considérablement cette procédure”.
Le SNI remarque encore que la Wallonie a été “un peu plus diligente”. Mais, là aussi, les mesures prises ne le contentent pas entièrement. Les aides au sud du pays varient en effet en fonction de la taille de l’entreprise et sont “légèrement inférieures” à celles prévues pour le secteur horeca. “Le gouvernement wallon explique que ces secteurs ont été fermés après les bars et les restaurants. C’est un raisonnement qui tient la route mais alors pourquoi donc les métiers de contact, qui sont toujours fermés, ont-ils le même montant forfaitaire que le commerce qui, lui, est rouvert?”, demande encore le SNI qui plaide plutôt une indemnité proportionnelle à la durée de fermeture.