Prévisions revue à la baisse pour ArcelorMittal en raison du recul de la demande

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Le groupe sidérurgique ArcelorMittal prévoit un EBITDA supérieur à 6,5 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) pour l’année 2013, annonce-t-il jeudi dans un communiqué. ArcelorMittal avait formulé une prévision de 7,1 milliards de dollars (5,35 milliards d’euros) mais a dû revoir ses objectifs à la baisse, notamment en raison du recul de la demande apparente et de la baisse des prix des matières premières.

Le secteur sidérurgique éprouve quelques difficultés en raison de la crise économique, le ralentissement de l’industrie automobile ayant notamment pour conséquence une baisse de la demande en acier. Le chiffre d’affaires du leader mondial du secteur sidérurgique pour le second trimestre 2013 s’élève à 20,2 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros), en diminution par rapport au second trimestre 2012 où il atteignait 22,5 milliards de dollars (16,9 milliards d’euros).

Le résultat avant impôts, dépréciation et amortissements (EBITDA) recule également sur le même intervalle, passant de 2,6 milliards de dollars (2 milliards d’euros) au second trimestre 2012 à 1,7 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) au second trimestre 2013. Dans ce contexte, le groupe dont le siège social est basé à Luxembourg revoit ses prévisions à la baisse pour l’ensemble de l’année 2013. ArcelorMittal table sur un EBITDA “supérieur à 6,5 milliards de dollars” contre 7,1 milliards de dollars précédemment.

ArcelorMittal essuie par ailleurs une perte nette de 780 millions de dollars (585 millions d’euros) sur le deuxième trimestre 2013, faisant grimper cette perte nette à 1,1 milliard de dollars (847 millions d’euros) sur l’ensemble du premier semestre 2013. Un an plus tôt, le groupe réalisait des bénéfices nets sur ces mêmes périodes de respectivement 1 milliard de dollars et 1,1 milliard de dollars.

Parmi les motifs de satisfaction pour le second trimestre 2013, ArcelorMittal pointe le maintien des performances en matière de santé et de sécurité ainsi qu’une dette nette en baisse à 16,2 milliards de dollars au 30 juin 2013 “sous l’effet de l’amélioration des flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles et du produit de fusions et acquisitions”. “Bien que nous ayons revu nos prévisions pour l’ensemble de l’année, nous devrions connaître une nette amélioration au second semestre par rapport au second semestre 2012 qui a marqué à nos yeux le point le plus bas de ce cycle”, commente le président et CEO du groupe, Lakshmi Mittal.

La société avait annoncé en début d’année sa volonté de fermer plusieurs lignes à froid dans ses installations liégeoises, menaçant 1.300 emplois. En 2011, le groupe avait déjà décidé d’éteindre ses hauts fourneaux liégeois.

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