Pommes et poires: “des prix à pleurer”

Pommes © iStock

Les prix des pommes et des poires ne cessent de s’enfoncer tant et plus, au point d’avoir atteint un plus bas depuis la crise économique de 2009. “Des prix à pleurer”, selon Leen Jolling, conseillère horticole au syndicat agricole flamand Boerenbond.

Les cours du lait et de la viande de porc sont déprimés depuis des mois, voire des années, et la situation n’est guère meilleure pour les pommes et les poires, dont les prix ont chuté dans la foulée de la mise en place par la Russie, à l’été 2014, d’un embargo sur les produits agricoles européens, en raison de la crise en Ukraine.

A l’heure actuelle, les producteurs belges -rappelons que la Belgique est le troisième plus gros producteur de poires en Europe- touchent 45 centimes par kg pour leurs poires et 35 centimes le kg pour leurs pommes. Il n’y a pas si longtemps, les prix étaient encore de respectivement 80 et 50 centimes.

Les prix actuels ne permettent pas aux fruiticulteurs de couvrir leurs coûts, surtout en fin de saison alors que viennent s’ajouter les frais d’entreposage et de conservation, souligne Leen Jolling. L’embargo russe touche tout particulièrement les producteurs belges de poires, dont une majorité est active en province de Limbourg. “La Russie était un marché vraiment important. Les poires y sont un produit de luxe.”

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