Pas de syndicats dans les PME pour l’UCM

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“L’UCM a pris connaissance avec stupéfaction de la démarche de la FGTB de Bruxelles, qui veut forcer la porte des PME. C’est totalement non négociable”, a réagi jeudi l’Union des classes moyennes dans un communiqué.

Selon cette dernière, “le dialogue social dans une PME n’a nullement besoin d’un intermédiaire syndical. L’employeur doit respecter des règles très claires et entretient un dialogue direct avec ses collaborateurs.”

Et l’UCM de rappeler qu’elle avait jadis suggéré la mise en place de lieux de médiation, par secteurs ou par zones géographiques, pour diminuer le nombre de recours aux tribunaux. “Les syndicats n’en ont pas voulu. Ce qui les intéresse, c’est bien de forcer la porte des petites entreprises, ce qui leur rapporterait un nouveau pactole”, vilipende l’organisation d’indépendants.

Pour l’UCM, si les PME devaient accepter des délégations syndicales, “cela rendrait la gestion du personnel impossible. Les périodes réservées à l’activité syndicale auraient par ailleurs un coût direct pour l’employeur et cela générerait aussi une lourde charge administrative.”

Dans le quotidien Le Soir de ce jeudi, la FGTB propose d’abaisser de 50 à 20 travailleurs le seuil à partir duquel une représentation syndicale est mise en place, et de 100 à 50 travailleurs celui qui impose la constitution d’un conseil d’entreprise.

Avec Belga

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