“Notre spécialité, c’est l’incertitude”

Collaborateur de la première heure du BCG à Bruxelles, Filiep Deforche est le mieux placé pour faire le bilan des 20 ans d’existence du célèbre cabinet de conseil en Belgique. La pratique a changé, certes. Mais la crise ne semble pas enrayer la croissance du cabinet, dont le chiffre d’affaires global a triplé sur les 10 dernières années.

Entre deux avions, Filiep Deforche nous reçoit, tout sourire, dans les bureaux du BCG situés à deux pas de la gare Centrale – pratique, pour une société qui emploie surtout des pigeons voyageurs.

Cet ingénieur électromécanicien diplômé de l’Université de Gand, qui a complété sa formation par un MBA à la Solvay Brussels School, admettra plus tard dans la conversation qu’il a plutôt le profil de “l’ancien” consultant. Car en 20 ans, pas mal de choses ont changé dans le métier.

TRENDS-TENDANCES. Cette année marque les 50 ans d’existence du BCG au niveau mondial, et les 20 ans du bureau de Bruxelles. Quel bilan peut-on tirer de ce double anniversaire ?

FILIEP DEFORCHE. Un bilan positif en termes de croissance d’abord, puisque le chiffre d’affaires du groupe a triplé sur les 10 dernières années et que le bureau de Bruxelles a suivi la tendance. Mais le marché a changé de façon significative, surtout au niveau des attentes des clients. Les entreprises se sont nettement professionnalisées : elles adoptent les mêmes manières de travailler que les consultants, recrutent les mêmes types de profils et forment leurs managers dans le même esprit. Ce qu’elles recherchent en matière de conseil est donc très différent de ce qu’elles recherchaient il y a 20 ans.

Retrouvez l’interview complète de Filiep Deforche dans votre magazine Trends/Tendances de cette semaine.

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