Les syndicats de De Lijn saisissent la Cour constitutionnelle: “Une énième attaque contre le droit de grève”
Les trois syndicats au sein de la société de transport public flamand De Lijn vont introduire un recours en annulation devant la Cour constitutionnelle du décret flamand instaurant un service minimum dans les transports en commun du nord du pays.
Les trois syndicats au sein de la société de transport public flamand De Lijn vont introduire demain/mercredi un recours en annulation devant la Cour constitutionnelle du décret flamand instaurant un service minimum dans les transports en commun du nord du pays.
Pour le front commun syndical, ce décret “est une énième attaque contre le droit de grève”. Le gouvernement flamand était favorable à un service minimum à De Lijn, à l’instar de ce qui a été mis en place il y a quelques années à la SNCB. La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), avait, dans un premier temps, laissé le soin aux partenaires sociaux au sein de la société de transport public de formuler une proposition mais en décembre 2020, elle avait finalement décidé de rédiger son propre texte.
Le service minimum a été voté en mai dernier au parlement flamand. Le décret prévoit notamment qu’un préavis de grève doit être déposé au moins huit jours à l’avance et que les travailleurs ont jusqu’à 72 heures avant la grève pour dire s’ils y participeront ou pas. Sur base de cela, De Lijn établit une offre de transport, communiquée au moins 24 heures à l’avance aux voyageurs.
Les syndicats dénoncent donc une énième attaque contre le droit de grève et l’absence de concertation sociale sérieuse sur le sujet.