Les fusions et acquisitions reprennent du poil de la bête

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2011 a été marquée par une forte reprise par rapport au mauvais cru 2010 et reste en progression par rapport à 2009. On a ainsi enregistré en 2011 pour plus de 28 milliards d’euros d’opérations impliquant des intérêts belges à l’achat ou à la vente.

L’activité sur le front des fusions et acquisitions a été fournie en Belgique en 2011 en dépit d’une conjoncture difficile, selon des statistiques du bureau d’études Dealogic relayées mercredi par L’Echo.

Cette année a été marquée par une forte reprise par rapport au mauvais cru 2010 et reste en progression par rapport à 2009, qui avait été moyenne. On a ainsi enregistré en 2011 pour plus de 28 milliards d’euros d’opérations impliquant des intérêts belges à l’achat ou à la vente, contre 10,8 milliards en 2010 et 25.5 milliards en 2009, soit des progressions respectivement de 159 % et 9 %.

“Le total définitif pourrait encore grossir de quelques centaines de millions d’euros si la cession de Citibank Belgium a lieu d’ici la fin de décembre”, souligne L’Echo.

Ce montant reste cependant loin du record absolu de 2008 (120,3 milliards), année qui avait vu le démantèlement de Fortis et le rachat du brasseur américain Anheuser Busch par InBev, et est un peu en-dessous des niveaux atteints en 2006 et 2007 (31 milliards et 31,6 milliards).

Au classement des secteurs, la banque apparaît aux premières loges, devant la chimie-pharma et les matériaux, indique encore L’Echo.

A l’échelle mondiale, les fusions et acquisitions ont légèrement reculé (- 1 %) en 2011, toujours selon des données récoltées par le bureau Dealogic. Elles totalisent ainsi 2.696 milliards de dollars, contre 2.739 milliards un an plus tôt.

Trends.be, avec Belga

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