Les brasseurs veulent une date précise de réouverture des cafés

(illustration) © belgaimage

La fédération des Brasseurs demande aux autorités de déterminer une date de réouverture précise des cafés, après la pire année pour le secteur depuis la Deuxième Guerre mondiale. La consommation de bière en Belgique hors domicile a reculé de 50% entre 2019 et 2020, soit une baisse de près d’un demi-milliard de pintes.

Les Brasseurs souhaitent que cette date ne diffère pas de celle qui sera choisie pour la réouverture des restaurants. “En respectant strictement les mesures telles que le service à table, les masques buccaux obligatoires et la distanciation sociale entre les tables, la fédération ne voit aucune raison pour que les cafés ne puissent pas rouvrir en même temps que les restaurants”, commente Krishan Maudgal, directeur de l’ASBL Brasseurs Belges.

Le secteur veut entamer le dialogue et “plaide pour que soit fixée au plus tôt une date de principe pour la réouverture des bars et des restaurants dès que les paramètres sanitaires le permettent”.

L’ASBL rappelle que de nombreux brasseurs possèdent et investissent dans des établissements horeca. “Sans clarté quant à une réouverture, les brasseurs ne peuvent pas planifier leurs mesures de soutien envers ces partenaires.”

La fédération, qui représente plus d’une centaine de brasseries belges, craint pour l’avenir de certains de ses membres. “Les cafés ont dû fermer complètement pendant près de la moitié de l’année. (…) Cela pose des problèmes de liquidités à un nombre croissant de brasseries, qui étaient encore saines et solvables en 2019. Pour 2021, le secteur craint non seulement d’importants problèmes financiers à travers le secteur horeca, mais également en amont, chez les brasseurs.”

L’horeca demande également une réouverture rapide

Cafetiers et restaurateurs demandent également une réouverture rapide de leurs commerces. La fédération horeca Bruxelles appelle ainsi la Premier ministre Alexander De Croo à “donner des perspectives avec une réouverture de l’horeca au 1er mars”. “Il faut pour notre secteur un soutien véritablement fort” qui passe par “une baisse de la TVA, de l’ONSS et du précompte”. “Seul ce soutien conséquent aidera à la relance et surtout à sauver les emplois de ce secteur en péril.”

Selon la fédération, l’horeca en Belgique représente 180.000 emplois directs, plus de 200.000 emplois indirects et 60.000 indépendants.

Le prochain Comité de concertation des autorités, qui se penchera sur la planification d’un éventuel assouplissement dans certains secteurs, est prévu vendredi.

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