Les Belges enfin en vacances mais il leur reste encore beaucoup de jours de congé

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Les Belges ont enfin pris leurs jours de vacances au mois de juillet, pour la première fois depuis le début de la crise, selon les derniers chiffres publiés lundi par le prestataire de services RH SD Worx.

Le pourcentage de jours de congés légaux était ainsi approximativement au même niveau que celui enregistré en juillet 2019. Une situation qui pourrait cependant amener de sérieux défis pour les employeurs pour la dernière partie de l’année si les employés doivent encore prendre une grande partie de leurs jours de congé.

Il s’agit d’une évolution positive car le nombre de jours de congés pris ces derniers mois, durant le pic de la crise du coronavirus, était beaucoup plus bas que la normale: -34% en mars, -32% en avril, -19% en mai et -21% en juin.

Le pourcentage de congés enregistrés par rapport au nombre total de jours ouvrables théoriques a ainsi logiquement augmenté considérablement en juillet par rapport aux chiffres des mois précédents. Tant pour les employés (21%) que pour les ouvriers (22%), le pourcentage de jours fériés était presque égal aux chiffres de juillet 2019 (-0,06%).

SD Worx constate cependant qu’un grand nombre de congés doivent encore être pris cette année. Au mois d’avril, traditionnellement privilégié en raison de la période de Pâques, le nombre de vacances prises a été inférieur de 32% à celui de l’année dernière.

Cette situation pourrait amener de sérieux défis pour les employeurs pour la dernière partie de l’année si les employés doivent encore prendre une grande partie de leurs jours de congé, met en garde le prestataire de services RH. Tous les salariés doivent en effet prendre leurs jours de vacances avant le 31 décembre de l’année en cours et le report de ces jours de congé à une année ultérieure n’est généralement pas autorisé, rappelle SD Worx. À noter encore que le secteur de la construction a vu une forte hausse de ses jours de congés pris en juillet, avec le traditionnel congé du bâtiment, et que, comme depuis le début de la crise du coronavirus, l’absentéisme à court terme (moins d’un mois) affiche un niveau historiquement faible.

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