Les arguments de Brussels Airlines aux autorités pour justifier son sauvetage

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Dans un document envoyé aux autorités belges, Brussels Airlines tente de démontrer que, bien qu’aux mains de l’allemande Lufthansa, elle demeure un moteur essentiel de l’économie belge, rapporte L’Echo. “On estime que 50% de la capacité long-courrier de l’aéroport de Bruxelles disparaîtrait si Brussels Airlines n’était pas présente”, signale la note.

La compagnie aérienne a envoyé un récapitulatif de son activité aux autorités, dont la Société fédérale de participations et d’investissement, afin d’obtenir son sauvetage, alors que son avenir sera discuté cette semaine, au 16 rue de la Loi et que le CEO de Lufthansa, Carsten Spohr, va rencontrer la Première ministre.

“Nous croyons fermement que la continuité des activités de Brussels Airlines est une question d’intérêt national étant donné le rôle central dans l’économie et la société belges”, note le document qui rappelle que plusieurs pays européens ont massivement aidé leurs compagnies aériennes.

Avec 40% du trafic à Brussels Airport, la compagnie aérienne représente non seulement un apport en passagers et pour l’emploi de sous-traitants, mais, en plus, car membre de Star Alliance, elle a drainé à Bruxelles toute une série de compagnies aériennes (United, All Nippon, Air Canada) désireuses d’avoir une connexion idéale sur les grandes destinations africaines.

Elle rappelle son apport direct, celui sur ses fournisseurs directs et indirects, mais aussi son influence auprès de l’aéroport et des compagnies qui le desservent.

Au-delà des questions économiques, celles relatives aux passagers demeurent importantes: les fréquences élevées sur des destinations européennes et internationales – sans escales interminables – demeurent un atout. Peu de passagers accepteraient de poursuivre un vol long-courrier en business dans une compagnie low cost pour arriver à destination.

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