Le secteur du commerce de détail appelle à des mesures de soutien “urgentes”
S’il dit comprendre les mesures prises pour endiguer la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, le secteur du commerce de détail appelle mardi à des mesures de soutien “urgentes”. L’Union professionnelle du secteur immobilier (UPSI) et le Belgian Luxembourg Council of Retail and Shopping Centers (BLSC) lancent un appel à l’aide aux gouvernements fédéral et régionaux.
Depuis lundi, les commerces jugés non-essentiels ont dû fermer leurs portes, une mesure comprise par le secteur pour “mettre un frein à la pression croissante sur nos hôpitaux et inverser le plus vite et le plus radicalement possible la courbe des contaminations”.
Cependant, le commerce de détail et la restauration doivent être soutenus, plaident l’UPSI et le BLSC. Les deux organismes saluent la prise de mesures “nécessaires” pour les commerçants et exploitants de restaurants, tels que le “chômage partiel, la position de trésorerie des entreprises touchées, etc.”
Mais les magasins supportent encore de nombreuses charges, comme un loyer, le précompte immobilier, des taxes locales, etc. “Alors que la période la plus importante de l’année pour les commerçants sera en grande partie perdue”, soulignent les fédérations.
L’UPSI et le BLSC lancent dès lors un appel aux gouvernements fédéral et régionaux, pour qu’ils prennent des mesures de soutien complémentaires, afin que le secteur du commerce survive à la crise sanitaire et qu’une fois celle-ci passée, ils puissent poursuivre leurs activités et leurs investissements.
Les organismes demandent aussi à ce que “tous les acteurs du secteur du commerce soient traités de façon juste et équilibrée”, par rapport aux “acteurs de l’e-commerce international (qui) profiteront pour la deuxième fois d’une déviation des achats sans devoir porter de la même façon les charges de cette pandémie ni devoir participer aux efforts qui sont demandés au secteur du commerce physique”.