Le salaire des CEO du secteur public pourrait grimper jusqu’à 450.000 euros

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Le ministre des Entreprises publiques Jean-Pascale Labille (PS) devrait soumettre mardi au kern un avant-projet de loi visant à limiter la rémunération annuelle des CEO des entreprises publiques.

Il souhaiterait maintenir le plafond des 290.000 euros de salaire brut annuel, à l’instar de son prédécesseur Paul Magnette, mais aurait introduit plusieurs exceptions. Celles-ci pourraient permettre aux patrons de certaines entreprises publiques autonomes de
porter leurs rémunérations jusqu’à 450.000 euros, écrit mardi ‘Echo.

Ces nouvelles dérogations devraient s’ajouter aux dérogations prévues par Paul Magnette pour les patrons des entreprises publiques cotées en Bourse ou évoluant dans un environnement concurrentiel.

L’avant-projet prévoit également l’interdiction des stock-options
et des parachutes dorés. L’objectif du ministre Labille est que le dossier des rémunérations soit bouclé avant ou parallèlement à celui des nominations des dirigeants des entreprises publiques.

Les sociétés auxquelles la future loi va s’appliquer sont notamment les deux futures structures de la SNCB, la Loterie nationale, Belgocontrol et la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI). Les mandats de leurs administrateurs délégués respectifs sont déjà arrivés à expiration. Les autres entreprises concernées, mais dont les mandats des CEO ne sont pas arrivés à échéance, sont l’Afsca, Ducroire, Fedasil, Astrid, BIO et Apetra. Quant à Belgacom et bpost, le texte de loi en discussion ne les concernera pour l’instant pas pour des raisons de sécurité juridique.

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