Le PS de Huy-Waremme demande une rencontre avec la direction d’ArcelorMittal

© iStock

Le PS de Huy-Waremme veut rencontrer la direction d’ArcelorMittal afin de connaître ses intentions réelles et sa vision de l’avenir du site de Marchin, a-t-il indiqué samedi.

La direction d’ArcelorMittal a annoncé jeudi aux délégations syndicales son intention de restructurer le site de Marchin (sud de Huy), spécialisé dans l’électrozingage. Au 1er janvier 2021, ses activités seraient ainsi réduites et 32 emplois sur le site hutois seraient supprimés. L’entreprise s’est engagée à transférer les emplois perdus vers ses sites liégeois. Une réunion entre direction et syndicats est programmée la semaine prochaine afin de déterminer les modalités de reclassement des travailleurs sous contrat à durée indéterminée dans les différents sites du bassin liégeois.

Le parti socialiste de Huy-Waremme a demandé que soit organisée sans délai une rencontre avec la direction d’ArcelorMittal. “Nous souhaitons que soit activée au plus vite, par le biais de la Conférence des élus, une cellule de reconversion au niveau du bassin de Huy-Waremme, y incluant la préparation de la sortie annoncée du nucléaire et la reconversion des friches déjà existantes d’ArcelorMittal, et que le gouvernement wallon soutienne les travailleurs du bassin de Huy-Waremme en dédiant une aide spécifique à sa cellule de reconversion”, précise samedi le parti.

Les élus estiment en outre que tout doit être mis en oeuvre afin que les fonds générés par la vente de l’opérateur VOO soient réinvestis au profit des travailleurs de la province de Liège et que, par le biais de son agence de développement économique (SPI), la Province de Liège mette ses services d’étude et ses experts à la disposition de la cellule de reconversion de Huy-Waremme.

Pour le PS local, il est “l’heure de tirer des enseignements de la gestion de la crise sanitaire”. “On entend de toutes parts que l’avenir est à la relocalisation des productions chez nous. Mais avant même que la pandémie soit éteinte, on observe que c’est à nouveau la Chine qui prend le dessus, tirant le secteur de la sidérurgie et se préparant à inonder le marché européen de ses aciers, au grand désarroi des producteurs locaux.”

Partner Content