Le patron de Tesla fait parler de lui avec une interview déjantée

Elon Musk © AFP/Robyn Beck

Déjà confronté aux difficultés de son entreprise et critiqué pour ses frasques, le PDG de Tesla, Elon Musk, a de nouveau fait parler de lui avec une interview déjantée au cours de laquelle il est apparu buvant du whisky et fumant du cannabis.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le milliardaire de 47 ans s’est confié pendant près de deux heures au comédien et animateur Joe Rogan. Environ 90.000 personnes ont suivi l’émission diffusée en direct sur YouTube.

“Je ne pense pas que vous voudriez être à ma place, vous n’aimeriez pas tellement”, a-t-il lancé.

En août, Elon Musk avait révélé son état d’intense fatigue et de stress lors d’un entretien au New York Times, qui le décrivait comme “passant du rire aux larmes” au cours de la conversation.

“C’est peut-être mièvre mais, pour moi, l’amour est la réponse. Passez plus de temps avec vos amis et moins de temps sur les réseaux sociaux”, a enjoint ce grand adepte de Twitter aux internautes jeudi soir.

L’un de ses tweets récents, sur un possible retrait de la Bourse du constructeur de voitures électriques, lui vaut des ennuis judiciaires. Elon Musk a depuis renoncé à ce projet.

Entre deux questions, le patron de Tesla sirotait un verre de whisky et a tiré sur un joint que l’animateur lui a proposé.

“Je ne fume presque jamais d’herbe”, a-t-il dit. “Je trouve que ce n’est pas bon pour la productivité, c’est un peu l’inverse d’une tasse de café”.

Elon Musk a également parlé de sa vision d’un avenir dans lequel les humains exploreraient et coloniseraient le cosmos.

“Je crois que le futur dans lequel nous sommes une civilisation qui voyage dans l’espace, au milieu des étoiles, est très excitant”, a dit celui qui est aussi patron de SpaceX, qui fabrique des fusées.

Vêtu d’un tee-shirt noir où était inscrit “Occupy Mars”, il a ajouté: “Si nous devions rester sur terre à jamais, ce ne serait pas un bel avenir”.

Les interrogations sur la fragilité d’Elon Musk sont venues s’ajouter ces derniers temps aux doutes de certains investisseurs sur la capacité de Tesla à remplir ses objectifs de production. La société a vu plus d’un cinquième de sa capitalisation boursière partir en fumée depuis le désormais fameux tweet du 7 août sur un retrait de la cote.

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